Visite ministérielle à Yomou : Une révélation des défis sanitaires

Après une première étape à N’zérékoré, le ministre de la Santé, Oumar Diouhé Bah, et son équipe ont poursuivi leur tournée ce samedi dans la préfecture de Yomou. Ce déplacement marque une étape cruciale dans l’évaluation des infrastructures de santé locales et la prise en compte des préoccupations des autorités régionales.

L’hôpital préfectoral de Yomou, qui dessert une population de plus de 80 000 habitants, a été au cœur des visites ministérielles. Bien que plusieurs services aient été aménagés et équipés, un manque significatif de personnel médical a été constaté. Cette pénurie de professionnels de santé est une source de préoccupation majeure pour les autorités préfectorales de Youmou, qui ont exprimé leurs inquiétudes à la délégation.

Le ministre Oumar Diouhé Bah, après avoir parcouru un total de 1 063 kilomètres, a pris la mesure des réalités sanitaires de la préfecture de Yomou. À son arrivée, il a été frappé par la disparité entre les besoins de la population et les ressources disponibles. Actuellement, Youmou ne dispose que de deux médecins, dont un spécialiste, pour une population de plus de 80 000 personnes. Cette situation soulève des préoccupations importantes parmi les résidents, qui se trouvent confrontés à une carence en soins médicaux spécialisés.

La délégation a également visité la sous-préfecture de Pela, située à 23 kilomètres de Yomou. Là, l’état du centre de santé local a été jugé déplorable, révélant une situation sanitaire préoccupante dans cette zone reculée.

En poursuivant sa tournée, le ministre s’est rendu dans la préfecture voisine de Lola pour inspecter les nouveaux services récemment installés. Parmi les observations notables, la délégation a recensé des équipements de haute performance qui seront désormais répertoriés pour garantir une distribution équitable dans les services de santé de la région de N’zérékoré. Ces équipements devraient apporter un soutien essentiel aux établissements locaux, contribuant ainsi à une amélioration globale des soins dans la région.

Ali Badra Camara