Les enjeux de la luttte contre les VGB en Guinée aux yeux de l’ambassadeur du Royaume Uni sont énormes. Il faut une politique forte pour minimiser
le phénomène et pour cela la conjugaison des efforts de toutes entités
concernés est indispensable.
« Nous ne pouvons pas rester bras croisés sachant qu’on est partenaire et que nous visons tous le bien-être. D’où notre engagement à aider notre partenaire la Guinée à lutter contre les VBG qui sont une réalité dans le pays d’après nos observations.» a souligné David MCLLROY
Le but visé par l’ambassadeur est de sensibiliser la population en Guinée sur les dangers de certaines pratiques notamment, l’excision, les mariages précoces, les cas de viols bref.
La détermination de l’ambassade britannique en Guinée est saluée par des ONG partenaires. C’est le cas du club des jeunes filles Leaders de Guinée qui évolue dans la lutte contre les violences basées sur le genre.
« L’initiative est salutaire. Déjà, nous évoluons dans cette dynamique depuis longtemps même si le constat laisse encore à désirer. Les VBG sont toujours d’actualité. Si des partenaires comme la grande Bretagne nous accompagnent dans ce combat, cela nous réjouit énormément.» s’est félicité Kadiatou Konaté, présidente par intérim du Club des Jeunes Filles Leaders de Guinée.
Pour l’ambassadeur britannique en Guinée, le défi face aux violences faites aux femmes reste énorme. Néanmoins, l’espoir n’est pas perdu. D’ailleurs les statistiques sur le phénomène sont encourageantes. Le mariage d’enfants qui était à 64% est à 54% en ce jour. Les cas de viol sont à 30% et l’excision qui bouge quasiment pas est à 95%.
La Guinée est le deuxième pays au monde après la Somalie selon les dernières études de l’enquête démographique sur la santé.
Justin LENO