Deux institutions allemandes, l’agence allemande de coopération internationale (GIZ) et l’Institut Fraunhofer pour les systèmes d’énergie solaire (Fraunhofer IES), ont formé 13 ingénieurs libyens sur l’assurance qualité des systèmes photovoltaïques.
Ces ingénieurs relèvent de trois établissements publics : l’Autorité libyenne des énergies renouvelables (REAoL), le Centre libyen de recherche et d’études sur l’énergie solaire (CSERS) et le Centre national libyen de normalisation et de métrologie (LNCSM).
L’objectif de la formation est d’améliorer la compréhension de l’assurance qualité selon les normes internationales pour la mise en œuvre et le suivi des systèmes photovoltaïques en Libye, a indiqué la GIZ.
Cette activité fait partie du projet « Énergie durable et adaptation au changement climatique pour la résilience en Libye » (SECCAR) cofinancé par le ministère fédéral allemand de la Coopération économique et du développement (BMZ) et l’Union européenne (UE).
Mis en œuvre par la GIZ et le Bureau du Premier ministre libyen, le projet vise à aider la Libye à améliorer la promotion de l’énergie durable et l’adaptation au changement climatique aux niveaux national et local.
La Libye, qui produit la totalité de son électricité à partir des énergies fossiles (pétrole et gaz), vient de se doter d’une stratégie nationale visant à porter à 20 pour cent la part des énergies renouvelables dans le mix énergétique du pays, et ce, d’ici à 2035.
Baptisée « Énergies renouvelables et efficacité énergétique », cette stratégie qui sera mise en œuvre à la faveur d’un partenariat public-privé (PPP) prévoit de produire 4000 mégawatts d’énergies renouvelables, notamment solaires, et de baisser la consommation de l’électricité dans le pays de 15 pour cent à l’horizon de 2035.
Pays très ensoleillé, la Libye dispose d’un fort potentiel de production d’énergie solaire. La consommation de l’électricité en Libye devrait augmenter dans les prochaines années en raison de la croissance démographique et du développement économique. Les subventions destinées à la production de l’électricité représentent 30 pour cent des dépenses annuelles du gouvernement libyen.