Stéphane Flame Zabavy, acteur, auteur-compositeur, interprète et animateur radio ivoirien, est décédé des suites d’un accident vasculaire cérébral (AVC), laissant derrière lui une empreinte indélébile dans le monde artistique africain. Né à Bouaké, cet homme aux multiples talents avait conquis le cœur du public grâce à ses rôles marquants et sa polyvalence artistique.
Stéphane Zabavy a fait ses débuts au cinéma en 2014 avec le film AMISSA de Hyacinthe Hounsou, une œuvre qui a été nominée au prestigieux Festival du Film Panafricain de Cannes. Il a ensuite enchaîné avec des performances dans des productions à succès telles que HOPELAND (2015), L’INTERPRÈTE (2016) et APHASIE (2017). Ce dernier film a été couronné par le prix spécial du jury au FESPACO 2017, ainsi que celui de la meilleure série africaine au festival Écrans Noirs de Yaoundé, consacrant ainsi son talent à l’échelle continentale.
En 2017, son jeu d’acteur lui vaut le titre de Meilleur Interprète Masculin aux African Talent Awards. Son interprétation dans des séries populaires comme Boutique Hôtel , Légitime Défense , Invisibles , Ma Grande Famille , et SGIT4 l’a propulsé parmi les figures emblématiques du petit écran ivoirien. Cependant, c’est son rôle de « Ted » dans Top Radio qui l’a véritablement fait entrer dans le cœur des téléspectateurs, consolidant son statut de star.
Outre le cinéma, Stéphane Zabavy était également un auteur-compositeur et interprète talentueux, avec une passion pour la musique qui lui permettait d’exprimer sa créativité sous d’autres formes. Il a également marqué les ondes en tant qu’animateur radio, apportant sa voix charismatique et son énergie débordante à ses émissions. Cette polyvalence a fait de lui une figure incontournable du paysage culturel ivoirien.
Ex-compagnon de la chanteuse Josey, Zabavy était également connu pour sa personnalité attachée et son humanité. Bien que discret sur sa vie privée, son lien avec Josey a souvent été sous les feux des projecteurs, preuve de l’attention constante qu’il suscitait auprès du public.
La rédaction