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Santamba, la doyenne de l’humanité est une guinéenne

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A 131 ans Santamba Kourouma est de loin la personne la plus âgée de l’humanité. Ce centenaire d’origine guinéenne qui vit précisément à Konidou une localité de Dabola, est sans doute l’ainée de la sœur André 118 jusqu’à récemment considérée comme la doyenne de l’humanité après le décès de la Japonaise Kane Tanaka à 119 ans.

Outre la bourgade dans laquelle elle vit, l’existence de Santamba était jusqu’à ce jour méconnue du grand public. Les photos d’elle relayées sur les réseaux sociaux avec des légendes sur son âge ont permis de connaitre son histoire et son existence sur le territoire guinéen.

Mais comme ses prédécesseurs centenaires, Santamba Kourouma aura besoin de la reconnaissance par Le Livre Guinness des records, un répertoire qui dispose et publie une fois par an une collection de records du monde reconnus au niveau international, qui sont à la fois des prouesses humaines et naturelles.

Et pour êtretre inscrit dans ce livre, il y a évidemment bien des étapes à suivre.

Première étape: candidater

Les concourants doivent déjà avoir en tête un record du monde à battre ou, le cas échéant, à créer. En ce sens, ils doivent se familiariser avec toutes les contraintes que suppose une homologation, et être au courant de tous les aspects d’un tel défi avant de se lancer.

Une fois la décision prise, le compétiteur doit déposer sa candidature, mais en remplissant certains critères. Elle doit avoir une mesure unique (mètre, nombre de personnes…), un record pouvant être dépassé et réalisé par d’autres personnes, et doit être vérifiable. Si une seule de ces conditions n’est pas respectée, le candidat peut voir sa proposition refusée. Il en sera notifié dans les 12 semaines suivant sa sollicitation. Certains records ne sont aussi tout simplement pas acceptés par le groupe, notamment s’ils mettent en danger tout être vivant.

Deuxième étape: la vérification

Quand la candidature est validée, des instructions sont envoyées pour réaliser la tentative. Si elle porte sur un record établi, dans ce cas-là, la liste est déjà écrite. En revanche, s’il s’agit d’un nouveau titre, des instructions personnalisées sont présentées.

Il faut donc mettre en place la démarche la plus importante du processus: sa réalisation, avec témoins indépendants à l’appui. Pour cela, il faut fixer une date précise où des spécialistes pourront attester de la performance. Il faut aussi engager un photographe et/ou vidéographe pour documenter l’exploit, ou du moins enrôler une personne se chargeant de récolter les preuves. Des évaluateurs agréés par le Guinness World Records peuvent également se déplacer: ils permettent une meilleure visibilité de l’événement.

Tous ces éléments doivent ensuite être envoyés à l’organisme pour attester du record. Selon le site, « plus de 50% des candidatures sont rejetées à cause du manque de preuves« . La réponse est délivrée dans les 12 semaines. En attendant, les prétendants doivent prendre leur mal en patience.

Dernière étape : le prix

Si le prix est validé, félicitations! Le candidat est le détenteur d’un record du monde. Mais cette distinction ne rapporte jamais d’argent, à part si des marques sponsorisent le recordman. Également, le diplôme prouvant la performance est payant, à hauteur de 20£ (environ 24 euros).

Tous les noms des recordmen ou recordwomen ne sont pas publiés dans le Guinness World Records publié chaque année en librairie. Seuls 4.000 sont visibles dans l’ouvrage, et environ 15.000 sur le site internet.

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