La police nigériane a annoncé mardi avoir libéré trois travailleurs chinois kidnappés la semaine dernière sur un site minier dans l’Etat d’Osun, dans le sud-ouest du pays.
Les Chinois avaient été enlevés et les membres de leur escorte policière tués le 1er février après une dispute qui avait éclaté avec les travailleurs locaux sur ce site d’exploitation d’or situé dans la zone de Atakumosa.
« Nous avons retrouvé les trois expatriés chinois. Ils ont été libérés dimanche », a déclaré à l’AFP la porte-parole de la police de cet Etat, Yemisi Opalola.
Des soins médicaux ont été prodigués aux trois étrangers qui sont tombés malade durant leur captivité, a-t-elle précisé. Les ravisseurs n’ont pas été arrêtés, a-t-elle ajouté. Il n’était pas clair pour l’heure si une rançon avait été payée pour obtenir leur libération.
Les enlèvements contre rançon sont très fréquents au Nigeria, en particulier dans le sud du pays, riche en pétrole, et dans le nord-ouest où des centaines de personnes, de toute catégories sociales et de toutes origines ont été enlevées ces dernières années.
Les victimes sont généralement libérées quelques jours ou semaines après l’enlèvement, bien que la police confirme rarement le paiement d’argent aux ravisseurs.
Plusieurs compagnies chinoises travaillent au Nigeria sur des grands projets de construction de routes, d’aéroports, d’infrastructures diverses et miniers. Leurs travailleurs sont régulièrement pris pour cible par les groupes criminels qui pratiquent les enlèvements.
En juillet dernier, quatre travailleurs chinois avaient été enlevés dans l’Etat de Cross River, dans le sud-est, et leurs gardes tués. Ils avaient été libérés un mois plus tard.
AFP