Le gouvernement nigérien a décidé mardi d’une nouvelle prorogation de trois mois, à compter du 11 octobre prochain, de l’état d’urgence dans certaines parties dans l’est et l’ouest du pays, a-t-on appris de source officielle.
La situation sécuritaire demeurant fragile dans ces zones, cette décision est prise pour assurer la sécurité des personnes et de leurs biens et rétablir l’ordre public dans ces parties du Niger, a-t-on expliqué.
Dans l’est du pays, la mesure couvre l’ensemble de la région de Diffa, tandis que dans la partie ouest concerne précisément les départements de Ouallam, Ayorou, Bankilaré, Abala, Banibongou, Say, Torodi, Téra, Gothèye et Tillabéry (région de Tilabbéry), et ceux de Tassara et de Tillia (région de Tahoua).
Toutes ces régions subissent, depuis quelques années, des attaques à répétition de terroristes, notamment le groupe islamiste Boko Haram dans certaines localités de Diffa, à partir de ses positions nigérianes, et des groupes terroristes venus du nord du Mali, dans l’ouest du Niger, qui ont fait des centaines de victimes civiles et militaires.
L’état d’urgence, a précisé le communiqué du gouvernement, « vise à permettre aux Forces de défense et de sécurité déployées dans ces zones de disposer des moyens juridiques nécessaires pour rétablir ou maintenir l’ordre et la sécurité publics ».
Xinhua