Les unités Turques d‘élimination d’explosifs en Libye ont identifié et éliminé mercredi des mines terrestres dans la région de Salah al Din, au sud de la capitale Tripoli.
Cette intervention fait suite aux accusations de Human Rights Watch concernant la pose de mines terrestres russes et soviétiques dans la région par les forces pro-Haftar.
Les experts turcs ont commencé l’opération dans le cadre d’un large accord de coopération militaire signé à la fin de l’année dernière entre Tripoli et Ankara.
La Libye, pays riche en pétrole, est déchiré par des années de violence, attirant des milices tribales, des djihadistes et des mercenaires, depuis le renversement et le meurtre en 2011 de Moammar Kadhafi lors d’un soulèvement soutenu par l’Occident.
La dernière escalade a commencé le 4 avril 2019, lorsque l’homme fort Khalifa Haftar, ancien agent de la CIA, a attaqué Tripoli, le siège du gouvernement d’accord national reconnu par l’ONU.
Près de 200 000 personnes ont été déplacées et des centaines sont mortes.
