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Le SPPG dénonce les menaces contre les journalistes et les violations de la liberté de la presse

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Le Syndicat des Professionnels de la Presse en Guinée (SPPG) a réagi avec fermeté aux récentes déclarations des commissaires de la Haute Autorité de la Communication (HAC), Djènè Diaby et Ibrahima Tawel Camara, justifiant le retrait illégal d’agréments de plusieurs médias. Ces commissaires ont déclaré devant la presse locale de Kankan que les membres du CNRD (Comité National pour le Redressement et le Développement) sont prêts à tout, même à égorger, pour conserver leur pouvoir.

Le SPPG prend ces menaces très au sérieux, notamment après les tentatives de kidnapping visant son Secrétaire Général, Sékou Jamal Pendessa. Les avocats de ce dernier ont dénoncé ces tentatives, survenues le 23 mai et le 1er juin 2024.

Le syndicat condamne fermement ces actes et appelle les autorités judiciaires à prendre des mesures préventives pour protéger les journalistes. Il rappelle que dans une République, aucune période ne justifie la violation des droits et libertés, comme stipulé dans la charte de la transition.

Le SPPG réagit également aux déclarations des commissaires de la HAC sur des pratiques de corruption impliquant certains responsables de médias et la présidence de la République. Le syndicat exige la publication de la liste des médias impliqués et encourage les patrons de presse à porter plainte pour faire la lumière sur ces allégations.

Enfin, le SPPG rappelle que ces pratiques contraires à l’éthique journalistique n’engagent ni les employés innocents ni les médias qui respectent les règles de gestion. Le syndicat demande la libération des médias concernés et réclame des réparations pour les travailleurs injustement impactés par ces décisions illégales.

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