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Le pape appelle à la fin de la guerre civile en Libye

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Le pape François a appelé dimanche les deux parties à la guerre civile libyenne à rechercher la paix, exhortant la communauté internationale à faciliter les pourparlers et à protéger les réfugiés et les migrants qui, selon lui, étaient victimes de cruauté.

Dans un appel passionné lors de son discours de midi sur la place Saint-Pierre, Francis a déclaré qu’il était peiné par la situation en Libye, qui n’a pas d’autorité centrale stable depuis que le dictateur Mouammar Kadhafi a été renversé par des rebelles soutenus par l’OTAN en 2011.

Depuis plus de cinq ans, la Libye a des parlements et des gouvernements rivaux à l’est et à l’ouest, avec des rues contrôlées par des groupes armés et des combats sporadiques.

« S’il vous plaît! J’exhorte les organismes internationaux et ceux qui ont des responsabilités politiques et militaires à relancer, avec conviction et détermination, la recherche d’une voie vers la fin de la violence, conduisant à la paix, à la stabilité et à l’unité dans le pays », a-t-il déclaré.

L’Égypte a annoncé samedi une nouvelle initiative pour la Libye. Pendant ce temps, la Russie et la Turquie, qui soutiennent les parties opposées en Libye, ont reporté les pourparlers au niveau ministériel sur le conflit.

La Libye est divisée entre l’Armée nationale libyenne (LNA) et le gouvernement rival de l’accord national (GNA), les nations étant divisées sur leur soutien à la LNA ou à la GNA.

Dans une référence apparente à la pandémie de coronavirus, Francis a déclaré que les conditions de santé déjà précaires des migrants, des réfugiés et des demandeurs d’asile avaient été aggravées, les rendant encore plus vulnérables à l’exploitation et à la violence.

«Il y a de la cruauté. J’appelle la communauté internationale – S’il vous plaît! – de prendre leur sort à cœur … Frères et sœurs, nous avons tous une responsabilité à cet égard. Personne ne peut se considérer dispensé de cela », a-t-il déclaré.

Des groupes de défense des droits humains tels que Médecins sans frontières ont déclaré que les personnes dans les centres de détention pour migrants en Libye sont détenues dans des conditions dangereuses et exposées à des abus.

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