Le ministère sénégalais de l’Agriculture a lancé le Programme de gestion intégrée des risques climatiques en Afrique (AIRCM) visant à renforcer la résilience des petits producteurs agricoles face aux effets des changements climatiques.
Ce Programme qui concerne sept pays, dont le Sénégal, est un partenariat du Fonds international de développement agricole (FIDA), du Fonds vert pour le climat (GCF), de la Banque africaine de développement (BAD), du Groupe de la Mutuelle panafricaine de gestion des risques (ARC) et du Programme alimentaire mondial (PAM).
Au Sénégal, l’objectif du Programme est de renforcer la résilience et d’améliorer les moyens d’existence ainsi que la sécurité alimentaire et la sécurité de l’approvisionnement en eau pour plus de 169 000 ménages répartis dans neuf régions du pays. Le programme soutiendra la transition du pays vers un développement agricole à faibles émissions grâce à une gestion durable des forêts et des sols, à la promotion de micro-réseaux d’énergie solaire et à l’utilisation de l’énergie solaire dans les filières agricoles.
Le coût total du Programme au Sénégal s’élève à 19,77 millions de dollars, dont environ 60 pour cent sont issus d’un don du Fonds vert pour le climat, le reste émanant du FIDA, de la BAD, de l’ARC et du gouvernement sénégalais. Selon le directeur pays du FIDA pour le Sénégal, Matteo Marchisio, ce projet « aidera le Sénégal dans sa transition vers un développement agricole plus résilient face aux effets des changements climatiques et bénéficiera à l’ensemble de la population du pays ».
Les autres pays concernés par le Programme sont le Burkina Faso, la Gambie, le Mali, la Mauritanie, le Niger et le Tchad. Dans son ensemble, il vise à faire face au problème des moyens de subsistance inextricablement lié à la variabilité du climat au Sahel.
dpa