La production, en Algérie, de médicaments à base de lévothyroxine, une hormone essentielle pour le traitement de l’hypothyroïdie, a fait l’objet d’un mémorandum d’entente (MoU) signé entre l’allemand Merck, un groupe scientifique et technologique de premier plan opèrant dans les domaines des sciences de la vie, des soins de santé et de l’électronique, et le groupe pharmaceutique algérien LMD (Laboratoires de Diagnostic Maghrébins).
En vertu de ce MoU, Merck va ouvrir en Algérie son premier site de traitements à base de lévothyroxine en Afrique, et le cinquième au monde. La production de médicaments y est prévue en 2026, ont rapporté des médias algériens, citant un communiqué publié par les deux partenaires à l’issue de la signature de leur MoU.
Le partenariat, qui « se concentre sur le transfert de technologie, un aspect crucial étant donné la complexité de la production de lévothyroxine », vise à « améliorer l’accès aux médicaments de haute qualité en Algérie », a-t-on indiqué de même source. Il s’agit de contribuer à transformer l’Algerie en un « hub de production pharmaceutique en Afrique, avec des perspectives potentielles d’exportation des médicaments produits localement », a déclaré un responsable de Merck.
« Aujourd’hui, nous faisons un grand pas vers la souveraineté sanitaire et je pense que ce projet est véritablement stratégique pour notre pays », a estimé Mohamed Elammouche, président du groupe LDM. En combinant l’expertise allemande en matière de recherche et de développement pharmaceutique avec les besoins et les ressources algériennes, cet accord promet de stimuler la production locale et de répondre plus efficacement aux défis sanitaires de la région, a rapporté le media algérien Elwatan.
Créée en 1668 à Darmstadt en Allemagne, Merck est la plus ancienne entreprise chimique et pharmaceutique au monde. En 2023, elle a réalisé un chiffre d’affaires de 21 milliards d’euros dans 65 pays. Le groupe emploie près de 63 000 personnes à travers le monde.
dpa