La Guinée a participé à la 33ème édition des Jeux Olympiques à travers cinq disciplines sportives. Un phénomène a semblé impacter l’état d’esprit des athlètes durant cette compétition mondiale. Il s’agit du non paiement des primes. Malgré l’engagement de l’actuel ministre des sports, un retard manifeste a été constaté. À qui la faute ?
Avant le départ pour Paris où la Guinée avait rendez-vous avec l’histoire des Jeux Olympiques, le patron du département en charge des sports, a rassuré les athlètes ainsi que les membres de la délégation guinéenne pour ce qui est des primes. Keamou Bogola a inéluctablement annoncé que son équipe devrait tout mettre en œuvre pour que les athlètes soient dans de bonnes dispositions afin de mieux représenter. Une mission qu’ils ont accomplie. Insuffisant !
La détermination de Keamou Bogola Haba ne souffrirait pas, puisqu’il semble voir ses initiatives visant à combler le déficit dû au retard accusé pour le payement des primes des athlètes, s’étiolée. En effet, selon nos informations, de l’équipe nationale de football jusqu’aux autres disciplines en passant par les membres de la délégation, aucun n’est encore entré en possession des primes. Le ministère de la jeunesse et des sports est donc dos au mur malgré sa volonté à traiter optimalement cette situation.
Alors que le ministère de la jeunesse et des sports avait éminemment traité les dossiers, une lenteur administrative de la Banque Centrale et à la Primature n’a pas rendue les choses aisées au ministre et à son équipe. Cette pratique résulte d’un manque de volonté et qui pourrait mettre en péril les bonnes démarches jusque-là, entreprises par Bogola Haba. De retour de la compétition, les athlètes guinéens ainsi que les membres de la délégation ne savent plus à quel saint se référer. Et le ministre Keamou Bogola Haba promet de ne rien lâcher pour que ces derniers puissent entrer dans leurs droits.
Med Sesay