L’actualisation de l’étude d’évaluation et de diagnostic du secteur financier guinéen a été au centre d’un débat ce lundi 29 Novembre 2021 à Conakry. Il s’est avéré « qu’au cours de la dernière décennie, il existe un faible taux d’épargne collectée, l’absence des banques spécialisées et un faible taux de bancarisation comparativement à la sous-région. Le cadre d’échange est à l’initiative de la banque centrale » a expliqué Thierno Maadjou Sow, premier vice-gouverneur de la Banque Centrale de la République de Guinée
La modernisation du secteur financier est au cœur des préoccupations des acteurs évoluant dans les microfinances, les assurances et les banques. Face à la réalité des avancées technologiques, il est temps de faire une étude d’évaluation et de diagnostic. Ce cadre d’échange intervient alors 8 ans après. Ces économistes trouvent l’impérieuse nécessité de prendre en compte des développements économiques, monétaires et financiers intervenus en Guinée
« Il part du constat de la Banque Centrale de la République de Guinée, l’existence d’un faible taux de bancarisation qui est à 16% alors que la sous-région est à 19%. Pas seulement, la faiblesse du financement apporté à l’économie et l’absence des banques spécialisées. Ces caractéristiques affaiblissent le secteur financier guinéen » s’accordent les uns et les autres.
Parlant de ces insuffisances, les participants au débat relèvent que les crédits bancaires au secteur privé représentent seulement 9% du PIB contre une moyenne de 27,7% en Afrique subsaharienne. Ils recommandent vivement l’appropriation de l’inclusion financière.
Le secteur financier constitue un puissant levier pour le développement économique et l’amélioration des conditions de vie des populations. À l’heure de la mondialisation, le défi est immense pour ces banquiers.
Justin Leno