L’Union Syndicale des travailleurs de Guinée s’est prononcée à nouveau ce vendredi sur le prélèvement des 5% et 2% des cotisations pour la protection sociale des fonctionnaires et des retraités de la fonction publique guinéenne.
Son porte-parole a précisé que ce prélèvement est un exercice qui consiste à prendre en charge le fonctionnaire guinéen. Toutefois, Abdoulaye Sow s’en est pris à certains syndicalistes qui selon lui, veulent peindre en noir cette initiative.
« L’USTG n’est pas opposée à cette décision mais les Guinéens doivent comprendre qu’il faut que les choses se passent dans les règles de l’art. Tout cela, c’est une lutte pour des intérêts égoïstes et c’est la CNTG qui est derrière tout cela. Les gens ne sont même pas sensibilisés sur l’initiative. Un fonctionnaire dont le salaire est prélevé, quand ce dernier va à l’hôpital comment il va savoir la procédure, comment le médecin va prendre. Au lieu de faire cela pour situer les gens, les personnes mal intentionnés signent des faux documents pour nous écarter du processus » s’indigne Abdoulaye SOW.
Depuis 2018, deux institutions ont été mises en place pour le bonheur des travailleurs de Guinée.
« Aujourd’hui, ces deux institutions dont l’Institut national d’assurance maladies obligatoires et la caisse nationale de prévoyance sociale des agents de l’État sont prises en otage par la Confédération Nationale des Travailleurs de Guinée. C’est très regrettable » poursuit Abdoulaye SOW.
Pour lui, l’adhésion de l’inter-centrale USTG au prélèvement des 5% fait suite aux leçons tirées des réalités des pays voisins:« le mouvement syndical a entrepris des initiatives hardies qui ont abouti à la signature de nombreux protocoles d’accord reconnaissant explicitement le droit pour les fonctionnaires et contractuels de l’administration, de bénéficier d’une couverture sanitaire pour eux-mêmes mais également pour leurs familles.
Justin Leno