L’Agence Nationale de financement des collectivités (ANAFIC) a vu le jour le 11 novembre 2017 et l’Agence Nationale d’Inclusion Économique et Sociale (ANIES) le 31 janvier 2019. Ces deux agences contribuent à la réduction de la pauvreté en Guinée par le transfert monétaires et d’autres actions en faveur de la population. Un rôle apprécié aujourd’hui par des collectivités locales qui ne doivent en aucun cas s’arrêter dans leur démarche ancienne selon le directeur national de la décentralisation.
« L’ANAFIC et l’ANIES viennent accompagner les collectivités locales. Ces deux agences ne doivent pas décourager encore moins empêcher les mairies de continuer à jouer leur rôle qui est celui de porter soutien aux communautés. » Interpelle Abdoulaye Kaba.
Les mairies ne doivent pas baisser les bras. Dans les actions financées par le fonds de développement local, le directeur national de la décentralisation constate un dynamisme dans le pays. Abdoulaye Kaba évoque la construction des forages, des centres de santé et des écoles.
« Si vous faites aujourd’hui le tour de toutes les collectivités du pays, vous comprendrez que les choses ont changé. Jusqu’à maintenant, ces localités n’avaient pas d’infrastructures sanitaires et éducatives. Grâce à un financement des collectivités locales, es communautés sont en train de changer. »
L’article 579 du code révisé des collectivités locales stipule que toute collectivité locale est tenue de se doter chaque année d’un programme d’investissement. Pour cela, une programmation budgétaire est faite tous les ans. Cet argent qui est au service des collectivités locales augmente en fonction de la productivité.
L’ANAFIC et l’ANIES ne remplacent donc pas les collectivités locales, mais sont des outils de la décentralisation mis en place par le gouvernement pour pouvoir transmettre les fonds aux collectivités. Ces agences viennent aider les mairies dans le financement de leur programme annuel d’investissement.
Justin LENO