Le directeur des ressources humaines de l’entreprise United Mining supply (UMS) a répondu ce mercredi 02 janvier 2022 à ce qu’il qualifie d’accusations portées contre la société de logistique et de transport par un groupe d’employés sur des arrestations et emprisonnements d’une minorité de son personnel dont elle lui reproche. Pour lui, rien de tout cela n’est arrivé. Dans un entretien accordé à la rédaction de www.imedias.net, Balla Camara est revenu sur ce qui s’est réellement passé entre UMS et une minorité de ses travailleurs.
« Le 13 janvier 2022, on a connu un évènement déplorable sur nos sites à Boké. En effet, en ce jour, une importante délégation composée des plus hauts responsables de la société UMS a quitté Conakry pour Boké, porteuse d’un message du PDG. Ce message était quoi ? Vu qu’on a mis en marche un nouveau train du consortium, on a connu une réduction des besoins de transport routier d’au moins 53%. Un collectif composé d’une minorité agitée s’est insurgé contre cette information et a souhaité plutôt qu’on aborde la question du treizième mois de salaire. C’est une histoire d’argent qui était sur la table mais qui a été mal comprise par les travailleurs. », regrette Balla Camara, directeur des ressources humaines de la société UMS.
S’agissant du treizième mois dont il parle, le DRH d’UMS est conscient que la procédure était en cours. Toutefois, selon lui, les travailleurs n’ont pas voulu patienter jusqu’à son application. Ils se sont attaqués aux responsables de l’entreprise. C’était une vraie agression.
« Ils se sont attaqués aux plus hauts responsables de l’entreprise, des menaces, des injures. Ce comportement est un délit en dehors du code de travail. On a fermé nos sites pour motif sécuritaires conformément au code du travail, des mesures disciplinaires ont été prises aussi contre les personnes qui ont été identifiés dans ce cas et enfin on a porté plainte contre les contrevenants. », a-t-il expliqué.
À la question de savoir si le personnel révolté a été licencié, il répond par oui et explique que ce, jusqu’à ce que la loi tranche. La société est prête à les réintégrer avec toutes les garanties s’ils sont pas reconnus coupables, selon le DRH
À date, le dossier se trouve devant la justice pour examen.
Justin Leno