Les autorités guinéennes ont désormais pris les choses à bras-le-corps. Et elles veulent passer à la vitesse supérieure pour ce qui est de la gestion du stade Général Lansana Conté de Nongo. L’idée de retirer celui-ci à la société de l’homme d’affaires guinéen, Mamadou Antonio Souaré. Les alternatives sont en train d’être réfléchies.
Il y a plusieurs jours que l’information d’un possible retrait de la gestion du stade Général Lansana Conté de Nongo se murmurait dans les coulisses. Elle vient en effet d’être dévoilée. C’est désormais l’une des aspirations du comité national du rassemblement pour le développement. L’équipe de Mamadou Antonio Souaré ne serait pas ravivée de l’entretien dudit stade par SAM GBM.
Ainsi, ce jeudi, le débat a refait surface et il était à l’ordre du conseil des ministres. Prenant la parole devant le président de la transition, le Col Mamadi Doumbouya, le ministre des Sports Lansana Béa Diallo a rappelé que le pays courrait derrière une interdiction à recevoir leurs matchs des éliminatoires de la prochaine Coupe d’Afrique des nations à domicile. Le patron des sports a tenu à souligner que la Guinée pourrait négocier le match contre l’Éthiopie à l’extérieur pour des raisons techniques ne favorisant pas l’homogation du stade.
Lors dudit conseil des ministres, une recommandation a notamment été faite au secrétariat général de la présidence de la République. Il s’agira donc : « se procurer de la copie de la convention pour donner son avis juridique sur la résiliation ou non de la Convention », indique-t-il. Les propos rapportés par nos confrères de Guineefoot.
Cette installation footballistique a été construite grâce à une coopération entre les autorités guinéennes et celles chinoises avec un budget s’élevant de 50 millions de dollars. Mais elle n’aura été finalisée qu’après l’avènement de la société SAM GBM. Même si d’autres travaux également restent à faire. Ce, après la signature d’un contrat avec le gouvernement guinéen en 2017, rappelle le quotidien Guineefoot. Reste à savoir si le CNRD ira jusqu’au bout de cette affaire.
Med Sesay
