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Elim. CHAN 2025 : Souleymane Abedi prêt à éviter le pire au football guinéen

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Le Football guinéen connait une fin d’année 2024 chaotique. Les sélections nationales de différentes catégories sont toutes (U17, U20, Senior, Equipes scolaires U15 F et U15 M) éliminées des futures compétitions de la CAF. Les yeux ne restent river que sur l’équipe locale engagée dans la course à la qualification pour le prochain CHAN. Et le sélectionneur de cette catégorie veut redorer le blason en allant chercher la qualification devant la Guinée-Bissau. Souleymane Camara Abedi s’est montré serein à 24h du match aller.

L’équipe locale de Guinée accueille ce vendredi la Guinée-Bissau au stade Felicia de la Côte d’Ivoire en marge du match aller du second et dernier tour des éliminatoires du Championnat d’Afrique des Nations. Après plusieurs jours de préparation puis un match amical contre les Locaux ivoiriens, la bande au sélectionneur national s’estime avoir des armes nécessaires afin d’aller en guerre. Bien qu’il n’ait pas une grande idée de son adversaire, Souleymane Abedi indique avoir travaillé les plans pour bien amorcer le match aller.

« Ecoutez, c’est très difficile parce que je vais rencontrer un adversaire inconnu. Je n’ai aucune idée. On m’a fait des rapports un peu sur ça. Ils ne sont pas sur Westport et c’est compliqué de faire des recherches. Mais c’est sûr qu’on a su préparer quelque chose par rapport à ce qu’on m’a envoyé comme rapport. Mais je vais rencontrer un adversaire inconnu. Le match difficile contre un adversaire qu’on ne connait pas surtout. Nous sommes dans la même situation que la Guinée-Bissau. Chacun va se donner à fond pour honorer son pays », a déclaré le technicien guinéen.

À la question de savoir quel type de jeu son jeu va proposer demain soir, Abedi n’est pas passé par le dos de la cuillère. « Le jeu, c’est de se battre pour honorer notre pays, la nation, parce que c’est le porte-flambeau de la Guinée aujourd’hui. Nous n’avons pas autre chose à chercher que le résultat. Un coach qui travaille pendant un mois ou toute une année, supposons, c’est pour faire un résultat. Qui a peur de se battre a déjà perdu le combat. Et si nous voulons se qualifier, il faut gagner. Nous avons préparé pas mal de choses et surtout le match contre l’équipe nationale locale ivoirienne nous a permis franchement de comprendre un peu qu’est-ce qui nous manque et qu’est-ce qu’il faut améliorer », souligne-t-il.

Med Sesay

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