Il y a de l’affluence dans les centres de traitement épidémiologique de la capitale guinéenne Conakry mais les places existent. C’est ce qui ressort du constat fait ce mardi par imedias.net. Les administrateurs de ces lieux de traitement disent continuer à redoubler d’efforts pour lutter contre le coronavirus et EBOLA qui sont d’actualité.
Au centre de traitement épidémiologique de Gbessia, le personnel soignant est visible et mobilisé. Là-bas le manque de places dénoncé par x dans les CT-EPI de Conakry ne serait pas une évidence. Des patients couchés dans une salle chacun dans le strict respect des règles édictées par les autorités sanitaires, pas de violations de mesures, c’est l’atmosphère qui domine sur les lieux.
« Le mangé, la douche, le lit, chacun est tranquille ici et il y a encore des espaces pour recevoir d’autres patients. On se bat au quotidien pour donner le meilleur de nous-mêmes. Ce n’est pas facile mais c’est une obligation pour nous. La déontologie médicale nous l’ordonne, il sauver d’abord sauver une vie avant de s’attendre à quoi que ce soit » a précisé Docteur Mohamed CONDÉ, administrateur du Centre de traitement Épidémiologique de Gbessia.
Même constat au Centre de Nongo ou encore à Sonfonia dans la commune de Ratoma. Dans ces lieux de traitement, quelques citoyens viennent d’ailleurs se faire vacciner contre le coronavirus.
« Mieux vaut prévenir que de guérir le dit-on. Moi je ne blague pas avec ma santé. J’étais en voyage et dès que j’ai appris la disponibilité du vaccin, je suis venu le prendre. Je demande à tous de venir se faire vacciner. » témoigne un bénéficiaire du vaccin sous anonymat.
La Guinée multiplie ses efforts pour empêcher la propagation du covid19 et la fièvre hémorragique à virus EBOLA qui a refait surface. Mais le combat est loin d’être gagné.
Justin LENO