La Banque mondiale (BM) a octroyé à la Côte d’Ivoire un financement de 35 millions de dollars pour avoir réussi à réduire de 7 millions de tonnes ses émissions de carbone. Ce versement s’inscrit dans le cadre de l’accord de paiement des réductions d’émissions (ERPA, en acronyme anglais) conclu avec le Fonds de partenariat pour le carbone forestier (FCPF) de la BM.
La Côte d’Ivoire est désormais le quatrième pays d’Afrique, après le Mozambique, le Ghana et Madagascar, à recevoir un paiement du FCPF basé sur les résultats obtenus, a indiqué la BM. Y bénéficieront les communautés locales et les acteurs de la conservation des forêts qui ont joué un rôle clé dans la réduction de la pollution via la réhabilitation des forêts dégradées, la plantation des cultures et des arbres et la préservation des forêts existantes.
Le paiement s’inscrit dans le cadre d’un accord plus large dont l’objectif est d’atteindre 10 millions de tonnes de réduction des émissions, pour une valeur totale de 50 millions de dollars, a-t-on rappelé. Le pays entend lutter contre la déforestation et la dégradation des forêts, tout en renforçant le stockage du carbone grâce au reboisement et à l’agroforesterie.
Destiné à lutter contre la déforestation et la dégradation dans cinq régions administratives de la ceinture du cacao, le programme cible des zones soumises à un stress environnemental sévère. S’étendant sur environ 4,69 millions d’hectares, le programme vise à réduire les émissions de CO2 de 30 millions de tonnes sur une période de cinq ans, en privilégiant les pratiques de gestion durable des terres.
dpa