La sentence vient de tomber. Et c’est un coup de massue pour les membres de la structure G47. Le dossier de candidature du Gle Mathurin Bangoura vient d’être déclaré invalide par la commission électorale de recours. Après réexamen de son acte de candidature, celle-ci n’a pas manqué de dévoiler le verdict. Et il ne sera pas du bon goût au sein de l’équipe de G47.
L’espoir s’estompe pour l’ancien président de la Ligue guinéenne de football professionnel. Les membres de la commission électorale de recours de la Fédération Guinéenne de Football viennent de statuer sur sa candidature pour la prochaine assemblée générale élective. L’équipe du président Bokoum a déclaré inéligible la liste du patron du CI Kamsar. Et les candidats seront désormais trois dans la course. Almamy Saidou Sylla, Bouba Sampil et AKB.
Les voix avaient commencé à s’élever dès le lendemain de la date butoir du dépôt des dossiers de candidatures pour la présidence de la Feguifoot. Les trois candidats ont tous émis des réserves contre l’acte de candidature du Gle Mathurin Bangoura. Ainsi, Amadou Abdoul Touré de la liste du candidat Almamy Saidou ne s’est pas fait attendre. Il a du coup saisi les instances électorales à cet effet.
En effet, après réexamen des dossiers, puisqu’un premier avait été effectué par la commission électorale, celle de recours a disqualifié la liste de l’ancien président de la LGFP. Mais que lui, puisqu’il y a deux de ses colistiers qui où des griefs ont été signalés dans leur dossier de candidature. Il s’agit de Minkailou Sampou et de Kroutoumy Mady Kaba. La commission électorale de recours explique le retrait de ces sieurs dans la course par la violation des règles d’éthique de la faîtière du ballon rond guinéen.
Ainsi, la révocation du bureau exécutif de la Ligue Pro dirigé à l’époque par Mathurin Bangoura avait été révoqué par le comité de normalisation de la Feguifoot a refait surface dans cette affaire. Ladite révocation avait été justifiée par le CONOR pour le simple fait que Mathurin et son équipe n’avaient pas accepté de faire l’état des lieux quatre aux partenariats scellés par ces derniers. Saisissant le TAS, le président sortant et cie ont perdu la bataille. Et ils viennent donc d’être rattrapés par les règles d’éthique.
Med Sesay
