Ouverte
ce lundi à Conakry, la réunion du comité des experts de l’ABN globalement va
porter sur l’examen du rapport d’activité exercice 2018 mais aussi l’évaluation
des assises du comité qui s’est tenu au Bénin au mois de septembre. Les cadres
de l’ABN vont par ailleurs tenter de faire adhérer les Etats membres au rapport
de l’audit sur la gestion organisationnelle et institutionnelle de
l’organisation.
Le comité
a 6 jours pour passer en revue le plan d’activité 2018 de l’organisation et pas
seulement. Et ce qui reste comme véritable challenge pour l’ABN, c’est
d’obtenir l’approbation par les Etats membres du rapport de l’audit sur la
gestion organisationnelle et institutionnelle de l’organisation commandé depuis
2010 par les chefs d’Etats.
« Il
y a eu un premier rapport en 2016 qui n’a acquis l’adhésion de tous, notamment
les partenaires techniques et financiers. Un travail de fond a été fait et il
sera présenté au conseil des ministres (à l’issue de la réunion du comité
technique des experts NDLR) pour l’adoption » a précisé Abderahim Birème
HAMID le secrétaire exécutif de l’autorité du bassin du Niger.
Et
pour cela les observations sont attendues sur le plan d’investissement global en
ce qui concerne entre autres les grands projets d’infrastructures d’intérêt
commun qu’ambitionne l’ABN. Des projets intégrateurs dont l’importance est à
souligner.
Pour
Papa Koly Kourouma ministre guinéen de l’hydraulique et de l’assainissement :
« Le secrétariat exécutif toute l’année travaille à la gestion intégrée
des ressources en eaux du bassin. Le PIDAC (programme intégré de développement
agricole et d’adaptation au changement climatique dans le bassin du Niger) s’intéresse
à cet effet à plusieurs questions liées notamment aux cours d’eau et fait en
sorte que toutes les parties prenantes puissent profiter des potentialités du
bassin. Ce programme concerne donc l’agriculture, la pêche, l’environnement, l’énergie »
Les
9 pays membres de l’ABN la Guinée, le Mali, le Niger, le Nigéria, le Tchad, le
Burkina Faso, le Cameroun, la Cote d’ivoire et le Bénin ont tous par leur
présence montrée un intérêt particulier pour l’organisation dont l’avantage
n’est pas que diplomatique. La Guinée qui d’ailleurs abrite la présente
rencontre en tire bien profit.
« A
titre d’exemple c’est le programme PIDAC. La Guinée y a bénéficié d’un montant
de 39.75 millions de dollars dont 80% en don. C’est un soulagement pour l’économie
du pays » a ajouté Ibrahima Sory Camara le coordinateur de la structure
focale de l’ABN en Guinée.
Les travaux de la 38ème session ordinaire de l’ABN ont débuté avec l’espoir que les résolutions qui en découleront si elles sont approuvées par le conseil des ministres permettront à l’organisation de réaliser ses objectifs les plus ambitieux. Ils prendront fin ce vendredi 12 octobre.