Le Burundi a promis mardi une « enquête minutieuse » après une série d’explosions survenues lundi soir dans la capitale économique Bujumbura, qui font suite à d’autres attaques ces derniers jours.
Dans un communiqué, le ministère de l’Intérieur affirme que deux personnes ont été tuées par des « terroristes encore non identifiés » qui ont lancé des grenades, notamment sur un parking de bus. Des sources médicales et sécuritaires ont dit à l’AFP que trois personnes étaient mortes. Le Premier ministre Alain-Guillaume Bunyoni a évoqué plus de 100 blessés.
Le ministère « condamne avec la dernière énergie cette barbarie sans nom qui démontre encore une fois que notre pays est aussi exposé aux risques de terrorisme », écrit-il. « Il promet une enquête minutieuse pour mettre hors d’état de nuire ces lâches terroristes sans nom », ajoute-t-il.
Cette attaque n’a pas été revendiquée, pas plus que celle survenue dimanche soir dans un bar de Gitega, la capitale, où deux personnes ont été tuées, également par des grenades. Tard samedi soir, veille du départ du président Evariste Ndayishimiye pour New York, où se tient l’assemblée générale de l’ONU, une autre attaque avait visé l’aéroport international Melchior Ndadaye de Bujumbura. Cette dernière a été revendiquée sur Twitter par le groupe rebelle RED-Tabara, aujourd’hui le plus actif des groupes rebelles burundais.
AFP