La carence en vitamine A est considérée par l’OMS comme un problème de santé publique touchant en particulier l’Afrique et l’Asie du Sud-Est.
En misant sur la transformation de la patate douce en chips, biscuits et autres produits dérivés à base de ce légume, Gildas Pegwendé Tiendrebeogo espère combattre l’avitaminose A au Burkina Faso, principalement chez les enfants.
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) classe la carence en vitamine A comme un problème de santé publique touchant plus de la moitié des pays, en particulier en Afrique et en Asie du Sud-Est. Elle est responsable de plusieurs troubles et maladies comme la cécité, un retard de croissance et un affaiblissement de la réponse immunitaire.
« Face à la prévalence de ce problème au Burkina Faso, à l’instar de plusieurs autres pays subsahariens, nous avons opté en faveur d’une solution locale peu coûteuse et accessible à tous. Il s’agit de la création d’une entreprise spécialisée dans la transformation de la patate douce, un tubercule réputé pour sa forte teneur en vitamine A », explique Gildas dans un entretien accordé à la dpa.
À travers « Yoyonte », sa jeune pousse lancée il y a deux ans, le Burkinabé de 28 ans entend également promouvoir la consommation de produits locaux et de contribuer aux efforts nationaux visant à lutter contre l’insécurité alimentaire dans le pays.
Gildas distribue ses produits auprès d’une centaine de points de vente de la ville de Ouagadougou. « Pour répondre à la demande de plus en plus croissante, nous ambitionnons d’automatiser notre chaîne de production et de renforcer davantage notre capacité de distribution », mentionne-t-il.
En mai dernier, le jeune entrepreneur a été présélectionné pour participer à la septième édition du prix Pierre Castel visant à soutenir la croissance de la jeunesse entrepreneuriale africaine.
dpa