L’UE, le Programme des Nations unies pour le développement en Algérie (PNUD) et les autorités sanitaires algériennes ont annoncé mercredi la mise en place d’un programme doté de 43 millions d’euros pour enrayer la propagation du coronavirus.
Ce programme, intitulé « Réponse solidaire européenne à la Covid-19 en Algérie », servira à doter des structures sanitaires publiques en équipements médicaux, en matériels de dépistage précoce, ainsi qu’à acquérir des équipements de protection au profit du personnel soignant, selon un communiqué commun.
Cet accord de financement avait été signé en décembre entre La délégation de l’Union européenne en Algérie, le PNUD, partenaire de la mise en oeuvre du projet, et le ministère algérien de la Santé. Les premières livraisons des équipements de dépistage du Covid-19 ont été réceptionnées et vont être distribuées aux différentes structures à travers le pays le plus peuplé du Maghreb (44 millions d’habitants).
« A ce jour, le projet a réceptionné 400.000 tests antigéniques, 20.000 tests PCR et deux appareils de dépistage », précise le communiqué. L’initiative prévoit également la formation de 3.000 cadres et praticiens de la santé et la mise en oeuvre de campagnes de sensibilisation aux gestes barrières et à la vaccination.
Le ministre algérien de la Santé, Abderahmane Benbouzid, a salué un « précieux geste solidaire européen » envers l’Algérie. De son côté, l’ambassadeur de l’UE en Algérie, John O’Rourke, a souligné que l’initiative « apporte un appui matériel concret pour le personnel médical et pour les malades ».
Alger a lancé le 30 janvier sa campagne de vaccination avec un premier lot de 50.000 doses de vaccin russe Spoutnik V. Elle a également reçu depuis 50.000 doses du vaccin britannique AstraZeneca.Plus de 100.000 contaminations, dont quelque 3.000 décès, ont été officiellement enregistrées en Algérie depuis le recensement du premier cas le 25 février 2020, selon le ministère de la Santé.
AFP