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Agriculture : Des Ghanéennes formées sur la conduite de tracteurs

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Au Ghana, une formation diplômante sur la conduite de tracteurs agricoles a été dispensée à 15 jeunes femmes à Bolgatanga, une ville située dans la région du Haut Ghana oriental (nord). Cela a été rendu possible grâce à un partenariat entre l’agence allemande de coopération internationale (GIZ) et l’organisation à but non lucratif « Tractors for Africa » (TFA) ou « Des tracteurs pour l’Afrique ».

« Dans une région où ce domaine est traditionnellement dominé par les hommes, la conduite de tracteurs offre des emplois très recherchés et bien rémunérés », a indiqué la TFA. « À l’issue de la formation, les participantes auront l’occasion de travailler avec Tractors for Africa et nos agriculteurs partenaires, ce qui leur permettra d’acquérir une expérience pratique et de trouver un emploi », a-t-on ajouté.

Active en Afrique de l’Ouest, l’organisation TFA aide des agriculteurs à augmenter leurs revenus et leur niveau de vie, en leur fournissant des services de mécanisation de qualité, des semences, des engrais et des conseils agronomiques à crédit, et ce, dans le cadre d’une approche fondée sur le marché.

Plus de la moitié des agriculteurs bénéficiant d’un crédit sont des femmes, a indiqué la TFA, l’une des premières organisations à embaucher des femmes tractoristes en Afrique de l’Ouest.

La formation de Bolgatanga a été dispensée au titre d’un programme intitulé « Emploi durable grâce à l’agro-industrie » (AgriBiz), mis en œuvre au Ghana par la GIZ. Mandaté par le ministère fédéral allemand de Coopération économique et du développement, ce programme qui couvre la période entre 2021 et 2025 est cofinancé par l’Union européenne (UE). Il vise à améliorer les conditions de création d’emplois productifs dans les Micros, petites et moyennes entreprises (MPME) du secteur agroalimentaire, en particulier pour les jeunes et les femmes.

En Afrique, les petits agriculteurs utilisent leur propre force musculaire pour manier (par exemple la houe manuelle) et ce dans une proportion de 65 pour cent de la main-d’œuvre totale nécessaire à la préparation des sols. L’apport des animaux de trait représente 25 pour cent et les engins à moteur seulement 10 pour cent, selon l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO).

En comparaison, en Asie du Sud, la force musculaire humaine est utilisée pour 30 pour cent des travaux de préparation des sols, contre 40 pour cent pour les engins à moteur, alors qu’en Amérique latine et dans les Caraïbes les engins à moteur représentent 50 pour cent, d’après l’agence onusienne spécialisée.

dpa

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