Connect with us

Actualité

30 millions de dollars pour l’utilisation efficace des engrais

Published

on

L’Office marocain des phosphates (OCP) investira 30 millions de dollars pour appuyer une initiative soutenant l’utilisation efficace des engrais en Afrique subsaharienne. Cela sera rendu possible grâce à un partenariat scellé avec l’Agence des États-Unis pour le Développement International (USAID) pour poursuivre deux initiatives durables et innovantes visant à améliorer l’efficacité et la productivité agricoles à travers le continent.

D’une durée de quatre ans, l’accord vise à surmonter les obstacles critiques freinant le potentiel agricole de l’Afrique et encourager l’adoption de nouveaux outils par les agriculteurs, a indiqué le Groupe OCP.

Le financement en question vient compléter un investissement de 40 millions de dollars de l’USAID pour l’expansion du projet « Space to Place », une initiative qui permettra de recueillir des données locales précises sur les sols et le climat.

Ces données serviront de base à un outil d’aide à la décision destiné à guider les agriculteurs vers une utilisation optimale de solutions de nutrition des plantes, afin d’améliorer la santé des sols et renforcer durablement leurs rendements.

La deuxième initiative porte sur le projet « Rock Phosphate Amendment » qui favorisera l’évaluation de l’impact de l’application de roche phosphatée et de formules nutritionnelles innovantes basées sur celle-ci sur les rendements des cultures et la fertilité des sols.

Ce projet développera un système d’aide à la décision pour la roche phosphatée afin d’aider les agriculteurs à identifier les sols et les cultures qui bénéficieront le plus de cette approche.

« L’accord s’appuiera sur la technologie géospatiale pour fournir aux agriculteurs sur le terrain des recommandations sur la façon d’utiliser les engrais plus efficacement », a indiqué l’Administratrice de USAID, Samantha Power.

En Afrique, la forte croissance démographique s’accompagne de défis majeurs dont celui de répondre à une demande croissante en denrées alimentaires, selon Global Center On Adaptation.

Cependant, l’agriculture africaine est encore essentiellement pluviale et par conséquent tributaire des aléas climatiques et des effets néfastes du changement climatique tels que les sécheresses extrêmes et les inondations. Au nombre des perspectives d’adaptation de l’agriculture au changement climatique, le potentiel des solutions numériques est de plus en plus mis en avant.

dpa

Social Media Auto Publish Powered By : XYZScripts.com
Quitter la version mobile