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Une avant-première prometteuse : le cinéma guinéen brille avec « Qui a tué Ben Rich »

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C’est dans l’ambiance feutrée de la salle de cinéma du Centre culturel franco-guinéen qu’a eu lieu, ce week-end, l’avant-première tant attendue du film « Qui a tué Ben Rich ». Une œuvre ambitieuse, 100 % guinéenne, qui a captivé une audience prestigieuse, marquée par la présence du Ministre de la Culture, du Tourisme et de l’Artisanat, Monsieur Moussa Moïse Sylla.

Aux côtés du Ministre, figuraient des personnalités influentes, notamment la Générale Aminata Diallo, porte-parole du CNRD, le Directeur Général de l’ONACIG et son adjoint, ainsi que le Directeur Général du FODAC. L’événement a également rassemblé des producteurs et réalisateurs renommés, témoignant d’un regain d’intérêt pour le cinéma national.

Ce long-métrage aborde avec une rare intensité les dangers liés à la consommation de cocaïne, mettant en lumière les ravages qu’elle engendre, en particulier chez les jeunes. Pendant une heure, le public a été tenu en haleine par un scénario riche en rebondissements et une mise en scène à la fois soignée et percutante.

À l’issue de la projection, le Ministre Moussa Moïse Sylla n’a pas dissimulé son admiration :
« Ce film est captivant ! J’ai été impressionné par le talent des acteurs guinéens et par la qualité de la réalisation. Ce projet audacieux prouve que le 7ᵉ art guinéen est en pleine renaissance, porté par des œuvres d’une grande qualité technique et artistique. »

Le Ministre a salué le travail de l’équipe technique, mettant en avant la beauté des paysages naturels sublimée à l’écran et la pertinence du message éducatif véhiculé :
« Les émotions étaient palpables, et les acteurs ont livré des prestations poignantes. Ce film est la preuve qu’une production locale peut rivaliser avec les standards internationaux. »

Profitant de cette occasion, le Ministre a réitéré l’engagement du gouvernement à soutenir l’industrie cinématographique nationale. Il a évoqué les initiatives en cours, notamment une loi en préparation sur le financement des métiers du cinéma et la création d’une véritable industrie pour le 7ᵉ art :
« Nous devons accompagner cette dynamique et faire de la Guinée un pôle majeur du cinéma en Afrique. »

L’événement, à la fois culturel et symbolique, marque un tournant pour le cinéma guinéen. Avec des talents prometteurs comme ceux révélés dans « Qui a tué Ben Rich », la Guinée se positionne comme un acteur incontournable de la scène cinématographique africaine.

Cette avant-première a démontré que le cinéma guinéen regorge de potentiel. À travers des projets audacieux et des initiatives structurantes, la Guinée ambitionne de hisser son 7ᵉ art à de nouveaux sommets. Un rendez-vous culturel qui, assurément, restera gravé dans les mémoires comme le point de départ d’une véritable renaissance artistique.