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Un projet allie autonomisation de femmes et conservation de la nature

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« Les femmes, championnes de l’agroforesterie, de la biodiversité et de la conservation de la nature dans les zones protégées en Afrique » ou « AfricElle », un projet financé par l’Allemagne, vient d’être lancé en Côte d’Ivoire.

Couvrant la période entre novembre 2024 et octobre 2027, ce projet qui concerne six pays africains (Ghana, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Kenya, Ouganda et Tanzanie) est financé par le ministère fédéral allemand de la Coopération économique et du développement (BMZ) et l’Association allemande de protection de la nature (NABU), la plus ancienne et la plus grande association environnementale d’Allemagne.

Cette initiative permettra à des femmes de six pays concernés de « montrer la voie » en matière d’agriculture durable, de préservation du riche patrimoine naturel de l’Afrique, de restauration des écosystèmes et de résilience climatique, d’après NABU.

Le projet porte sur l’intégration de l’agroforesterie, la promotion d’une agriculture intelligente face au climat et le renforcement des chaînes de valeur vertes comme la production de macadamia, de karité et de noix de cajou, a-t-on indiqué.

Il s’agit, a-t-on ajouté, de restaurer les écosystèmes dégradés, de favoriser l’égalité des sexes via des programmes de formation et de leadership, d’améliorer les moyens de subsistance des communautés grâce à des pratiques durables comme l’agroforesterie et l’apiculture, et de tirer parti de la coopération Sud-Sud pour le partage des connaissances et le renforcement des capacités.

Le projet, implémenté dans des zones riveraines d’aires protégées, vise l’autonomisation socioéconomique des femmes en leur offrant des opportunités dans l’agroforesterie tout en les impliquant activement dans la préservation de ces zones.

En Côte d’Ivoire, AfricElle est mis en œuvre par l’organisation non gouvernementale « SOS Forêt » en collaboration avec la Direction de Zone Nord-est de l’Office Ivoirien des Parcs et Réserves (OIPR).

Il cible, entre autres, des femmes dans les zones riveraines du parc national de la Comoé (nord-est).

D’une superficie de plus de 1,1 million d’hectares, ce parc, caractérise par la très grande diversité de sa végétation, est l’une des zones protégées les plus vastes de l’Afrique de l’Ouest.

« Les femmes jouent un rôle essentiel dans la gestion des ressources naturelles et la transition vers des pratiques agricoles durables. En les plaçant au cœur des actions de conservation et d’agroforesterie, nous assurons non seulement la préservation de l’environnement, mais aussi l’amélioration des conditions de vie des communautés locales », a souligné SOS Forêt.

AfricElle a été conçu pour démontrer le pouvoir de l’action collective et le rôle vital des femmes en tant qu’agents du changement dans la lutte contre les défis climatiques et la perte de biodiversité, à en croire NABU.

dpa

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