Le monde du football guinéen a été endeuillé par la disparition de l’ancien attaquant international guinéen. Seydouba Bangoura alias Doss a rendu l’âme en début de semaine des suites de maladie. Un hommage mérité a été rendu à l’ancien sociétaire du Hafia 77 ce vendredi au palais du peuple en présence de plusieurs personnalités politiques et sportives du pays. Il a été inhumé ce vendredi après la prière de 14h.
Ce grand artisan des années de succès du Hafia a reçu d’innombrables témoignages affectants dont celui du ministre de la jeunesse et des sports. Keamou Bogola a salué les œuvres de Doss qui aura marqué son époque. Selon le patron du département en charge des sports, l’ancien avant-centre de la Guinée et du Hafia 77 mérite d’être honoré au regard de ses actions menant le pays sur de bons rails.
« Mon frère, Seydouba Bangoura, a joué un rôle très important pour l’histoire de notre pays. Représenter le drapeau national. Et celui pour qui l’hymne national a été entonné plusieurs fois. C’est quelque chose de très important pour une nation. Nous continuons de le dire que le sport n’est pas seulement une activité physique, mais aussi une activité de représentation diplomatique et de souveraineté. Les talents de haut niveau n’exercent plus l’activité physique, mais représentent la nation. Et Seydouba Bangoura a été de ceux-là. Il a honoré la Guinée et il mérite d’être honoré », a déclaré le ministre des sports.
Loin du rectangle vert, Doss a été un grand acteur pour la vente de la destinée de sa ville natale « Fria ». Et son apport ne passe pas inaperçu chez le ministre. « De l’autre coté, nous continuons de dire à la jeunesse guinéenne que l’avenir de cette nation passera par le secteur privé. Ça passera par l’investissement privé. Ça passera par le don de soi pour sa nation. Et Seydouba Bangoura a été un homme extrêmement important dans ce secteur. Il a été un opérateur économique prospère qui permet à la jeunesse d’avoir une référence. Il a permis à la jeunesse d’avoir confiance en elle. Et de faire de Fria une ville où tout le monde était obligé de quitter Conakry pour aller célébrer les fêtes. Il mérite d’être remercié« , conclut-il.
Med Sesay