Les instructeurs physiques et techniques guinéens ont acquis de nouvelles compétences à travers un stage de perfectionnement organisé par la Fédération. Cette initiative s’inscrit dans le but de développer l’arbitrage au pays. Mais également faciliter la bonne marche du football guinéen. La Feguifoot se félicite d’avoir mis en exergue ce renforcement des capacités et promet de prendre des mesures concrètes pour améliorer davantage ce métier.
Démarrée le 22 octobre dernier, le stage de perfectionnement des instructeurs physiques et techniques a pris fin ce samedi 26 octobre. Durant cinq (5) jours, une équipe d’instructeurs physiques et techniques ont été dotés de nouvelles connaissances visant à améliorer la qualité prestation des hommes en noir au pays. Et ces nouvelles approches sur l’arbitre moderne semblent bien cerner par les stagiaires.
« Ce stage MA est une aubaine pour nous instructeurs physiques et techniques. Parce que le football évolue et comme le football évolue, l’arbitrage doit évoluer d’où la nécessité et la pertinence de ce stage. On ne peut pas parler de football sans arbitre et on ne peut parler de l’arbitre sans instructeur. C’est pourquoi à l’issue de ce stage nous demanderons aux autorités surtout à la Fédération guinéenne de football, l’utilisation des instructeurs techniques et physiques sur les matchs de Ligue 1, Ligue 2 et le football féminin afin que nous puissions évaluer le niveau des arbitres pour une mise à niveau », a fait remarquer un des bénéficiaires de cette formation.
La mission tant attendue de ce stade de renforcement des capacités des instructeurs physiques et techniques est de renforcer la place occupée par l’arbitrage moderneà travers le monde. Et pour la bonne pratique du football en république de Guinée, notamment. L’instructeur rappelle la nécessité et la place q’occupe l’arbitrage moderne au cœur du programme de la FIFA.
« La FIFA nous demande d’insister sur l’arbitrage moderne. Le football moderne pour s’arrimer à cela, d’où l’arbitrage moderne, avec tout ce qui va avec comme évolution. Pour la petite histoire, il est question pour nous, aujourd’hui, que les arbitres, puissent, par exemple, étudier les systèmes des jeux des équipes, pour ne citer que cet exemple-là, avant d’aller officier leur rencontre. Nous, instructeurs FIFA, nous remercions la Fédération guinéenne de football, parce que, comme je l’ai déjà dit à l’ouverture, il n’y a rien de plus important que la formation, quelle que soit la formation, quelle que soit la commission que ces fédérations, qui composent plutôt ces fédérations. Et pour avoir, effectivement, un arbitrage de qualité, pour ne pas dire moderne, il est question, ou il était question, de former les instructeurs qui finiront par former ces arbitres. Donc, l’arbitrage moderne, quand on dit arbitrage, les instructeurs font partie du terme arbitrage. Et c’est cela que nous sommes venus faire, en tant qu’experts FIFA, afin que tout le monde soit au même niveau d’information, et bien former ceux qui vont former nos arbitres », explique l’instructeur physique et technique de la FIFA, Efong Nzolo Jérôme.
Cette formation est un des axes majeurs du programme de l’actuel bureau exécutif de la fédération guinéenne de football. Représentant la Feguifoot à cette cérémonie de clôture, le secrétaire général espère que les notions apprises durant ce stage de remise à niveau pourront être restituées aux jeunes arbitres afin d’aider grandement cette corporation engluée dans l’ornière en Guinée.
« Cette formation a été l’occasion pour les stagiaires de passer en revue les règles qui régissent le métier, tant sur le plan théorique que pratique, tout en mettant l’accent particulièrement sur les nouveaux amendements. Les participants ou futurs instructeurs certifiés du football seront outillés au travers des enseignements de la présente formation et ils vont ainsi révisiter fondamentalement les lois du jeu. Il serait judicieux d’indiquer aux communes des mortels qu’un arbitre du football est un sportif. Le sportif qui participe au déroulement de chaque rencontre est un spécialiste des lois du jeu chargé de veiller à leur application pour assurer la sécurité des joueurs et la régularité de la compétition. D’où la nécessité de faire régulièrement une mise à jour de ses connaissances et de renforcer ses compétences et ses capacités. Et ceci ne peut l’être que par la formation des formateurs que vous êtes. J’ose espérer que les nouvelles connaissances que ces instructeurs ont acquises ici, au cours de cette formation, permettront à l’arbitrage guinéen de sortir de l’ornière », espère Elhadj Ibrahim Blasco Barry.
Med Sesay