La demande du gouvernement angolais de geler les comptes à l‘étranger d’Isabel dos Santos a été acceptée par les autorités portugaises, rapporte AFP. C’est la dernière initiative de Luanda pour traduire en justice Isabel dos Santos, fille de l’ex-président José Eduardo dos Santos, accusée de détournements de fonds publics.
La milliardaire angolaise était à la tête de la compagnie pétrolière du pays, SONANGOL, un poste que lui avait confié son père quelques mois avant le départ à la retraite de ce dernier. Elle a été licencié en 2017 par l’actuel président angolais Joao Lourenço.
Après le gel de ses avoirs dans son pays, le procureur général de la République angolaise, Helder Pitta Gros, s‘était rendu fin janvier à Lisbonne pour solliciter l’aide du ministère public portugais.
La justice angolaise avait alors mis la pression sur Lisbonne en précisant qu’elle soupçonnait la milliardaire angolaise d’avoir investi au Portugal des fonds détournés illégalement.
Mais Isabel Dos Santos nie toutes ses accusations et affirme avoir acquis sa fortune légalement. Celle qu’on surnomme “la princesse” en Angola trône au-dessus d’une fortune évaluée à 2,1 milliards de dollars par le magazine Forbes, qui l’a désignée comme la femme la plus riche d’Afrique en 2013.
Par africanews.com