Le gouvernement fédéral allemand a alloué 6,5 millions d’euros pour la création, en Afrique du Sud, d’un nouveau Centre d’excellence pour des systèmes alimentaires durables et résilients, ainsi que pour la science appliquée des données agricoles et alimentaires.
Le financement est assuré par le ministère fédéral allemand des Affaires étrangères, le ministère fédéral de l’Éducation et de la recherche (BMBF), ainsi que le ministère fédéral de l’Alimentation et de l’agriculture (BMEL). Le Centre d’excellence est un projet commun entre ces trois ministères fédéraux et l’Office allemand d’échanges universitaires (DAAD).
L’Université de Hohenheim, l’un des établissements universitaires allemands les plus réputées en sciences économiques et en agronomie, les universités sud-africaines du Cap-Occidental, de Pretoria, et de Mpumalanga, ainsi que l’Université de Lilongwe (Université des sciences agricoles et naturelles) au Malawi sont parties prenantes de ce projet, a indiqué le DAAD.
Couvrant la période entre 2025 et 2029, ce projet est le fruit de la table ronde du gouvernement fédéral allemand sur « l’Internationalisation de l’Éducation, de la Science et de la Recherche », avec un accent sur l’Afrique subsaharienne, a-t-on ajouté. Berlin a adopté, en 2017, une nouvelle stratégie pour l’internationalisation de l’éducation, de la science et de la recherche, a-t-on rappelé.
Le Centre d’excellence fait partie d’un nouveau programme allemand intitulé « Centre d’excellence germano-africain pour des systèmes alimentaires durables et résilients et la science appliquée des données agricoles et alimentaires ». Ce programme a été conçu pour améliorer la formation des jeunes scientifiques dans le domaine de la recherche transdisciplinaire et orientée vers les applications.
À cette fin, il propose des cours (en présentiel et en ligne) et un encadrement aux doctorants, aux chercheurs postdoctoraux et aux scientifiques en début de carrière dans les universités participantes d’Afrique australe, conformément aux normes internationales. Le programme met l’accent sur la diffusion des résultats de la recherche contemporaine aux parties prenantes concernées, notamment la communauté scientifique, le secteur des affaires, la sphère politique et la société civile.
À partir de janvier 2025, le DAAD financera des projets visant à renforcer les compétences de jeunes chercheurs en recherche agricole et nutritionnelle en Afrique du Sud. Deux chaires universitaires seront également créées dans les universités partenaires sud-africaines.
La rédaction