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Présidence de la BAD : cinq candidats en lice pour diriger la Banque africaine de développement

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La course à la présidence de la Banque africaine de développement (BAD) est lancée. Réuni les 11 et 12 février 2025 à Abidjan, le Comité directeur du Conseil des gouverneurs a validé la liste des cinq candidats qui brigueront la direction de cette institution financière panafricaine. L’élection, prévue pour le 29 mai 2025 , désignera le successeur du nigérian Akinwumi Adesina, en poste depuis 2015.

Les enjeux sont de taille : la BAD joue un rôle crucial dans le financement des infrastructures, l’accès à l’énergie, la transition écologique et la transformation économique du continent. Les candidats seront convaincus qu’ils sont capables de guider l’institution dans un contexte mondial marqué par des défis économiques et climatiques majeurs.

Les cinq candidats en lice


Parmi les personnalités retenues, cinq figures aux parcours solides et à l’expérience reconnue dans le domaine économique et financier :

1. Amadou Hott (Sénégal)


Ancien ministre de l’Économie du Sénégal et ex-vice-président de la BAD en charge de l’énergie, Amadou Hott est un économiste et financier aguerri. Il a dirigé plusieurs institutions bancaires et a joué un rôle clé dans le développement des infrastructures énergétiques en Afrique. Sa candidature repose sur une vision ambitieuse axée sur l’accélération des investissements et le renforcement des partenariats stratégiques.

2. Dr Samuel Munzele Maimbo (Zambie)


Actuel vice-président et trésorier de la Banque mondiale, Samuel Maimbo possède une expertise pointue dans le domaine du financement du développement. Spécialiste des réformes économiques et des politiques monétaires, il pourrait apporter une approche innovante à la gouvernance de la BAD, avec un accent particulier sur l’amélioration de l’accès aux financements pour les économies africaines.

3. Sidi Ould Tah (Mauritanie)


Ancien ministre de l’Économie et des Finances de la Mauritanie, Sidi Ould Tah est depuis 2015 à la tête de la Banque arabe pour le développement économique en Afrique (BADEA). Fort d’une expérience dans la coopération financière internationale, il mise sur une approche pragmatique pour renforcer l’intégration économique du continent et attirer de nouveaux investisseurs.

4. Abbas Mahamat Tolli (Tchad)


Gouverneur de la Banque des États de l’Afrique centrale (BEAC), Abbas Mahamat Tolli est un expert en politique monétaire et en gestion macroéconomique. Son profil lui confère une solide légitimité pour piloter la BAD, notamment sur les questions liées à la stabilité financière et aux réformes structurelles des économies africaines.

5. Bajabulile Swazi Tshabalala (Afrique du Sud)


Seule femme en lice, Bajabulile Swazi Tshabalala est l’actuelle vice-présidente principale de la BAD, où elle supervise les opérations financières. Ancienne dirigeante de Standard Bank, elle est reconnue pour son expertise dans la finance internationale et la gestion des risques. Son programme met en avant la promotion de l’innovation et l’amélioration de la gouvernance de la BAD pour accroître son efficacité.

Une bataille serrée pour un poste stratégique


Les cinq candidats disposent chacun d’atouts et d’une expérience notable dans le domaine financier et économique. La campagne électorale s’annonce donc intense, avec des négociations en coulisses et des stratégies d’alliances pour séduire les gouverneurs des États membres.

L’élection du 29 mai 2025 sera déterminante pour l’avenir de la BAD. Le futur président aura pour mission d’accroître l’impact de l’institution en matière de financement du développement, tout en renforçant son rôle sur la scène internationale.

La rédaction

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