Un accord de partage du pouvoir entre les généraux et le mouvement en faveur de la démocratie fixe un délai de six mois pour mettre fin aux conflits.
Des pourparlers de paix entre une délégation du conseil souverain soudanais nouvellement créé et un certain nombre de chefs rebelles sont en cours à Juba, capitale du Sud-Soudan.
Les discussions, qui ont débuté lundi, ont pour objectif de mettre fin aux conflits qui durent depuis des années dans le pays et interviennent un mois après que les deux parties se soient entendues sur un plan et une série de mesures visant à renforcer la confiance, notamment la prolongation du cessez-le-feu déjà en place.
La délégation du conseil souverain est dirigée par le général Mohamed Hamdan Dagalo, alias Hemeti, tandis que l’équipe des représentants des rebelles est dirigée par Abdulaziz al-Hilu, chef du Mouvement de libération du peuple soudanais du Nord, actif dans le Nil Bleu et le Sud. Etats du Kordofan.
Le Premier ministre éthiopien Abiy Ahmed, récipiendaire du prix Nobel de la paix, le président ougandais Yoweri Museveni et le président kényan Uhuru Kenyatta étaient également présents.
La nouvelle initiative de paix intervient après la destitution du président de longue date, Omar al-Bashir, qui avait été renversé du pouvoir par l’armée soudanaise en avril à la suite de plusieurs mois de manifestations de masse contre son régime de 30 ans.
Le Premier ministre Abdalla Hamdok a été chargé de ramener le Soudan au pouvoir civil, mais il a également déclaré qu’il souhaitait également mettre fin aux conflits avec les rebelles.
Selon un accord de partage du pouvoir conclu l’été entre les généraux qui ont destitué al-Bashir et le mouvement en faveur de la démocratie, les autorités de la transition ont six mois pour faire la paix avec les rebelles.
