Les Rouge et Blanc de Matam sont chargés ou engagés de mettre un terme au mythe au tours des clubs de l’élite de la Ville de Kankan. Après trois (3) sans succès dans la région de Nabaya, le Horoya a réussi un exploit inédit en début de semaine contre le Milo FC. Un ancien du club de Kankan a raccourci la victoire aux siens. Une mission remplie particulièrement, mais le club a pour mission de casser cette barrière avec les clubs de la haute Guinée.
Mis dos au mur depuis maintenant trois saisons dans la ville de Kankan, le Horoya a réussi un exploit avec saveur cette année. Le club de Matam est allé dompter le Milo FC pour le compte de la 7ème journée du championnat. Sa seconde victoire de la saison a été obtenue grâce à Sekou Keïta dit Baloteli. Il a fallu l’arrivée du technicien malien, Nouhoum Diané pour mettre fin à cette disette. Il ne croit pas l’avoir réussi au stade M’ballou Mady Diakité par un coup de chance.
« La chance ? Moi, je ne croit pas à ça. Je ne pense que c’est la chance qui nous a souri. Parce qu’il fallait réellement qu’on gagne pour permettre à l’équipe de se classer. C’était l’objectif. Ça a été si dur mais on parvient quand même à gagner contre une belle équipe d’en face. Elle n’est pas mal. », a commenté l’ancien coach de Djoliba AC après son baptême de feu réussi sur le banc du Horoya AC. « Il faut tirer les enseignements. Moi, je pense qu’après un match de football ça rentre dans la logique des choses. Le plus important c’est qu’on a pu gagner ici. Malgré ce n’est pas du tout facile. »
Le Horoya AC est sur du nuage. Également que le coach qui a réussi, pour sa part, ses débuts avec le Club de Matam. Deux succès en deux matchs, les Rouge et Blanc retrouvent leur niveau habituel au fil des matchs après un début de saison quasiment ubuesque. Cette victoire de la mi-semaine ne devrait pas faire changer les joueurs d’objectif pour la suite, surtout face à la SAG de Siguiri. Par contre, ils peuvent compter sur l’expérimenté coach malien pour surmonter cette période plus ou moins difficile.
« Tous les gens qui me connaissent, généralement je n’aime pas parler de moi-même. Dans la communication, déjà les joueurs commencent à comprendre, dernièrement ma façon de voir les choses. Le mental est important. Il faudrait qu’ils soient conscients de l’enjeu. Parce que le Horoya est pour moi l’une des meilleures équipes d’Afrique. Et se retrouver dans cette posture, je pense que c’est souvent difficile. Tous les joueurs et tous ceux qui sont autour de l’équipe, il faut que chacun fasse bon sens pour évoluer », a-t-il déclaré à la presse locale de Kankan.
Med Sesay