Le ministre de l’Énergie, de l’Hydraulique et des Hydrocarbures, accompagné de plusieurs cadres de son département, a visité cette semaine les sites des barrages hydroélectriques de Souapiti et Kaléta. Ces deux barrages fournissent 60 % de l’électricité du pays, dont 90 % de l’hydroélectricité.
Accueillis par les responsables des sociétés SOGES et SOGEKA, chargées de la gestion des barrages, ainsi que par CWE, responsable de l’exploitation, le ministre et sa délégation ont examiné de près les opérations en cours. Ces entreprises collaborent étroitement avec le ministère et l’Électricité de Guinée (EDG) pour assurer un soutien constant et essentiel au secteur énergétique.
Au cours de la visite, une baisse significative du niveau d’eau du barrage de Souapiti, situé en amont de Kaléta, a été constatée, mettant en lumière les défis de planification et de gestion des barrages hydroélectriques. Les perturbations observées entre octobre et décembre 2023 ont considérablement impacté la planification de la distribution d’électricité.
À titre d’illustration, en 2023, le niveau d’eau était de 208 mètres. Début 2024, il était de 200 mètres. Au 11 juin 2024, le niveau d’eau est de 186,2 mètres, approchant le seuil critique. Cette situation souligne également l’impact du changement climatique sur les ressources en eau, nécessitant des adaptations et des mesures proactives pour garantir la sécurité énergétique du pays.
Pour améliorer l’accès aux services, plusieurs mesures sont envisagées :
- Travailler continuellement avec toutes les parties prenantes pour augmenter la capacité de production des barrages.
- Investir à court et moyen terme dans des solutions thermiques et solaires pour soutenir l’hydraulique.
- Renforcer la collaboration entre l’entreprise et le département pour relever les défis quotidiens.
- Accroître la sensibilisation à tous les niveaux pour informer les usagers.
- Mettre en place un projet visant à maintenir la performance des barrages hydroélectriques de Souapiti et Kaléta.
En adoptant une approche proactive et collaborative, le ministère espère garantir une alimentation électrique stable et durable pour le pays, tout en s’adaptant aux impacts du changement climatique sur les ressources en eau.