Selon une nouvelle étude, le commerce entre l’Afrique et les Caraïbes pourrait atteindre 1,8 milliard de dollars par an d’ici 2028 si la priorité est donnée à la valeur ajoutée, à la réduction des tarifs douaniers et à l’amélioration de la logistique.
Les tarifs bilatéraux ont tendance à être plus élevés que ceux facturés à d’autres partenaires. En outre, plus le niveau de transformation d’un produit augmente, plus les tarifs douaniers sont élevés, décourageant la transformation des produits en biens à valeur ajoutée pour l’export.
En ce qui concerne la logistique commerciale, les performances sont nettement inférieures en Afrique et dans les Caraïbes par rapport aux autres régions. La rationalisation de la circulation des marchandises et de l’information peut permettre un accès accru aux marchés et favoriser le commerce.
L’étude montre que les secteurs des voyages et des transports représentent la contribution potentielle la plus importante à cette croissance. Ces secteurs forment les deux tiers du commerce de services potentiel entre les deux régions.
Menée par le Centre du commerce international (ITC) et la Banque africaine d’import-export (Afreximbank), l’étude identifie trois autres secteurs essentiels à cette croissance, à savoir les biens, les minéraux et les métaux ; le bois, le papier, le caoutchouc et les plastiques ; les aliments transformés et la nourriture pour animaux.
Selon la directrice exécutive de l’ITC, Pamela Coke-Hamilton, ce sont les petites entreprises qui peuvent stimuler l’augmentation des échanges commerciaux entre ces deux régions, car elles constituent l’épine dorsale des économies africaines et caribéennes.
Les échanges actuels de marchandises entre les deux régions s’élèvent à 729 millions de dollars. Selon les données de l’ITC, l’Afrique et les Caraïbes exportent moins de trois pour cent l’une vers l’autre. Au cours de la dernière décennie, la part des exportations bilatérales n’a jamais dépassé les six pour cent.
dpa