L’Angola et son voisin la Namibie ont lancé un projet visant à relever les défis urgents liés à la pénurie d’eau, aux inondations et à la sécheresse dans les bassins des rivières Cuvelai et Kunene, et ce, grâce d’un financement de 11,2 millions de dollars alloué par le Fonds pour l’environnement mondial (FEM).
D’une durée de cinq ans (2024/2029), ce projet est intitulé « Renforcement de la sécurité de l’eau et de la résilience communautaire dans les bassins transfrontaliers adjacents des rivières Cuvelai et Kunene ». Il est dirigé par le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) et exécuté par le Partenariat mondial pour l’eau en Afrique australe (GWPSA).
Le projet favorisera le développement d’une gestion durable des ressources en eau grâce à une approche collaborative et intégrée, l’amélioration de la gouvernance de l’eau et le renforcement de la résilience, a indiqué le GWPSA. Il permettra également de renforcer les installations de traitement et de distribution de l’eau et de stimuler le développement et la diversification économiques.
« Nous allons mettre en œuvre douze projets pilotes axés sur la prise en compte des questions de genre et menés par les communautés en Namibie et en Angola, afin d’améliorer la résilience et les moyens de subsistance », a indiqué la représentante résidente du PNUD en Namibie, Alka Bhatia.
« Ces projets comprennent la collecte de l’eau avec l’aquaculture communautaire et des projets pilotes de gestion des bassins versants basés sur les moyens de subsistance », a-t-elle ajouté.
Les bassins des rivières Cuvelai et Kunene sont essentiels au bien-être et aux moyens de subsistance des communautés d’Angola et de Namibie, a-t-on rappelé. Cependant, ces régions sont confrontées à des défis considérables tels que l’extrême variabilité de la disponibilité de l’eau, les inondations fréquentes et les sécheresses, a-t-on ajouté. Le changement climatique aggrave encore ces problèmes, menaçant la sécurité de l’eau et le développement socio-économique.
dpa