Le Nigeria a fixé au 28 janvier 2025 la date limite pour l’opérationnalisation de la Banque africaine de l’énergie (BAE), d’un montant de 5 milliards de dollars, à Abuja, la capitale du pays.
La création de la BAE a été signée le 3 juin dernier entre l’Organisation des producteurs de pétrole africains (APPO) et la Banque africaine d’import-export (Afreximbank) pour financer l’exploitation des ressources énergétiques du continent. En juillet, le Nigeria a été choisi pour accueillir le siège de la Banque.
L’annonce de la date d’opérationnalisation de la BAE a été faite par le Nigeria lors de la 19e réunion du Conseil d’administration (CA) de l’APPO (The African Petroleum Producers Organization) tenue à Yaoundé.
Le Nigeria s’est engagé à livrer le bâtiment à la banque dans les délais impartis, a souligné le représentant du Nigeria au CA de l’APPO, Nicholas Agbo Ella. Le Nigeria a annoncé son intention d’effectuer le paiement intégral de sa contribution à la BAE avant janvier.
En réaction à la mise à jour du Nigeria sur les préparatifs pour l’opérationnalisation de la Banque, le secrétaire général de l’APPO, Omar Farouk Ibrahim, a déclaré que 50 pour cent des fonds nécessaires au décollage de la BAE étaient disponibles.
Les 18 pays membres de l’APPO, aux côtés d’Afreximbank, sont les principaux contributeurs de la Banque qui « vise à donner la priorité au marché intérieur pour endiguer les menaces que la transition énergétique fait peser sur les économies africaines », a souligné l’APPO en juin.
Nombre d’économies dépendent encore largement des revenus du pétrole et du gaz, a-t-elle expliqué. Avec un sous-sol riche de plus de 125 milliards de barils de réserves prouvées de pétrole et plus de 600 mille milliards de pieds cubes de gaz, « l’Afrique se doit d’en tirer le meilleur profit ».
dpa