La superstar de la gymnastique Simone Biles, qui a renoncé à quatre finales aux Jeux Olympiques de Tokyo en raison de perte de repères dans l’espace, participera à celle de la poutre mardi, a annoncé la Fédération américaine de gymnastique lundi 2 août.
La superstar de la gymnastique Simone Biles, qui a renoncé à quatre finales aux Jeux Olympiques de Tokyo, participera à celle de la poutre mardi 3 août, selon USA Gymnastics.
« Nous sommes très heureux de confirmer que vous verrez deux gymnastes américaines en finale de la poutre demain – Suni Lee ET Simone Biles !! Hâte de vous suivre toutes les deux! », a écrit USA Gymnastics sur son compte Twitter.
Biles apparaissait sur la liste des engagées publiée peu avant.
La quadruple championne olympique en 2016 et 19 fois championne du monde avait surpris en quittant la finale du concours général par équipes après un seul saut mardi. Elle avait ensuite déclaré forfait pour la finale du concours général individuel, puis pour celles du saut, des barres asymétriques et du sol.
À 24 ans, pour ses deuxièmes JO, elle est en proie à une baisse de confiance en elle, parasitée par la pression et un problème de « perte de figure », ou perte de repères dans l’espace, qui met en danger physique cette gymnaste aux acrobaties d’exception.
La finale de la poutre est la dernière au programme de la gymnastique artistique féminine. C’est donc la dernière chance de revoir la championne américaine sur les agrès tokyoïtes.
Il y a trois jours, elle y avait posté une vidéo la montrant chutant lors de sorties aux barres asymétriques et expliquant en quoi consistait le phénomène de « twisties » qui lui fait perdre sa faculté à se repérer dans l’espace et peut conduire à un accident.
Après avoir eu un problème au saut en finale du concours général par équipes, ce qui l’avait conduit à abandonner en cours de compétition, elle avait expliqué avec une grande franchise devoir « faire face à ses démons » et préserver sa santé mentale après avoir subi une grosse pression de réussite ces dernières semaines.
Avec AFP