Tous les passagers en provenance d’Inde, pays confronté à une recrudescence exponentielle des cas de Covid-19, feront l’objet à leur arrivée en Guinée d’une mise en quarantaine de 14 jours dans un hôtel, a indiqué samedi l’agence sanitaire de ce pays d’Afrique de l’Ouest.
A leur arrivée à Conakry, ces passagers devront non seulement présenter un test PCR négatif datant de moins de 72 heures, comme les autres voyageurs, mais ils devront aussi être soumis à un test à l’aéroport, a précisé dans un communiqué l’Agence nationale de Sécurité sanitaire (ANSS).
« Les voyageurs dont les résultats du test PCR s’avèrent positifs seront transférés dans l’un de nos centres de traitement des épidémies pour des soins et ceux dont les résultats s’avèreront négatifs seront isolés dans un établissement hôtelier de la place pendant 14 jours, au bout desquels un test de contrôle PCR leur sera effectué », selon le communiqué.
Si ce test est négatif, ils seront « libres de tout mouvement », sinon, ils seront transférés vers un centre de traitement. L’ANSS précise que « les frais liés au différents tests PCR et au séjour à l’hôtel seront à la charge des voyageurs concernés ».
Ces mesures visent à « prévenir l’importation » du variant indien sur le territoire guinéen, ajoute l’agence. Le président américain Joe Biden a décidé vendredi d’imposer dès le 4 mai des restrictions aux voyageurs en provenance d’Inde, a indiqué la Maison Blanche, sans autres précisions.
D’autres pays ont imposé des restrictions aux voyageurs venant d’Inde. En France, ils sont soumis à un isolement obligatoire de dix jours à leur arrivée. La Belgique a décidé mardi de leur interdire l’entrée.
Le variant indien du coronavirus, repéré dans au moins 17 pays dont la France, le Royaume-Uni ou l’Allemagne, est suspecté d’être plus contagieux, voire d’entraîner une baisse d’efficacité des vaccins, mais les inconnues restent nombreuses.
AFP