Ouvert ce lundi, le procès de Mamady Condé dit Madic 100 frontières est renvoyé pour le 25 janvier prochain. Cet opposant au troisième mandat et militant de l’UFDG principal parti de l’opposition est accusé d’injures, menaces, xénophobie et incitation à la révolte. A la barre, le prévenu a reconnu certains faits qui lui sont reprochés et a présenté ses excuses au tribunal et tous ceux qui auraient été touchés par ses propos injuriés.
Ce lundi, Madic 100 frontières a, à la barre décliné sa version des faits devant la présidente du TPI de Dixinn.
Dans ses explications, l’homme affirme que sa colère était liée à un projet qu’il voulait entreprendre pour aider une vingtaine de jeunes dans le domaine de la cinématographie. Chemin faisant, il se serait vu les portes fermées. Un blocus qui n’a pas permis à l’homme de réaliser son projet. Il s’interroge même sur l’avenir des investisseurs en Guinée et dit être déçu par l’attitude de certains cadres de l’administration.
Des façons de faire selon le détenu, qui ont été la cause de sa frustration et de la publication des vidéos dont les contenus sont des propos injurieux.
C’est pourquoi Mamady condé fait son mea culpa et demande des excuses au tribunal, au président Alpha condé et à toutes les personnes qui ont été touchées par ses injures.
Le procureur de la République près du TPI de DIXINN a parlé de la gravité des propos ethnocentriques tenus par Madic. En réaction, l’accusé affirme que c’était une façon de percevoir les choses. Il soutient qu’il a appris beaucoup de choses durant son séjour de détention.
L’audience suspendue par la présidente M’ballou kéita est renvoyée au 25 Janvier prochain pour réquisitoire et plaidoirie.
JUSTIN LENO