Action mines Guinée et CECIDE, deux organisations de la société civile guinéenne sont pour une réglementation du secteur minier guinéen. Elles ont fait un plaidoyer ce samedi au gouvernement guinéen pour une exploitation artisanale du diamant au bénéfice des communautés et aux exploitants artisanaux.
« Le diamant est précieux et générateur de revenu. Notre Pays a pleins d’atouts naturels mais leur utilisation est peu normalisée. Voilà pourquoi ce plaidoyer à l’endroit des autorités compétentes pour changer de stratégie afin de sortir le pays de l’impasse économique. » explique Amadou Bah directeur Exécutif d’Actions Mines Guinée.
Une étude a récemment été menée à Banankoro et Binikala en Haute Guinée par Actions Mines Guinée et CECIDE à travers le processus Kimberley. Cela a permis d’identifier des insuffisances dans la mise en œuvre des réformes juridiques quant à l’exploitation du diamant en Guinée poursuit le Directeur Exécutif Actions Mines Guinée.
Quelques recommandations ont été faites par le processus Kimberley et CECIDE. Il s’agit de l’approfondissement des recherches pour l’identification des zones riches en diamant, le paiement des taxes par des exploitants artisanaux bref. Le tout pour un secteur minier artisanal profitable aux Guinéens.
« Si les taxes sont payées par chaque exploitant artisanal du diamant et que cet argent est encaissé quelque part, ça pourrait créer de l’emploi pour les jeunes et éviter que beaucoup meurent en mer pour aller en Europe tandis que nous disposons assez chez nous. » a souligné Lamarana Diallo, Coordinateur des Programmes Actions Mines Guinée.
Pour ces organisations, le secteur minier artisanal est non négligeable en Guinée. Il représente environ 100.000 emplois selon le rapport ITIE 2017.
Justin LENO