La formation politique de l’ancien premier ministre Jean Marie Doré décédé est divisée.
Jacques Gbonimy et Jean Alfred Mathos tous membres du parti se livrent à des pics par médias interposés. Chacun veut être à la tête de l’Union pour le Progrès de la Guinée.
Jean Alfred Mathos était ce jeudi l’invité de l’émission les grandes gueules de la radio Espace FM Guinée. L’homme politique a passé en revue plusieurs sujets sur l’actualité sociopolitique. Mais pour un départ, il a abordé la crise que traverse l’Union pour le Progrès de la Guinée, un parti dont il est membre.
« Je suis censé dirigé ce parti en ce moment mais les personnes qui ne veulent pas me voir je ne sais pour quelle raison s’opposent nettement » s’indigne Jean Alfred Mathos.
De son côté, Jacques Gbonimy tente de s’expliquer.
« En 2016, nous avons fait un congrès extraordinaire après le décès de notre leader Jean Marie Dore et Jean Alfred Mathos a été élu président d’un parti. Après son mandat, un autre congrès a été organisé le 03 mars 2019 au siège de l’Union pour le Progrès de la Guinée à Dixinn, j’ai été porté à la tête du parti. Malheureusement qu’il souhaite toujours être celui qui va conduire les destinées de la formation politique » nous a confié Jacques Gbonimy.
« Les élections sont prévues pour 2024 et jusqu’à cette date, je serais à la tête du parti » a conclu Jacques Gbonimy.
De son coté, Jean Alfred Mathos s’oppose à cette volonté. Autre question touchée par Jean Alfred Mathos, c’est le coup d’Etat militaire. A cet effet, il a conclu qu’il n’est pas surpris du renversement du régime de l’ancien président Alpha CONDE.
Justin Leno