Il y a plusieurs mois que la Confédération africaine de football a confié l’organisation de la Coupe d’Afrique des Nations 2025 à la Guinée. Ce défi qui aura tant été chantonné par le gouvernement d’alors, n’aura jamais vu des beaux jours. La population est entre l’utopie et le doute quant à la réalisation de ce rêve.
Depuis leur arrivée au pouvoir le 5 septembre dernier par le biais d’un coup de force contre le gouvernement d’Alpha Condé, les nouvelles autorités ont fait ce projet un véritable défi. Mais elles tardent à se bouger pour le matérialiser.
Des discours réconfortants vis-à-vis de la réalisation de cette organisation, que la plupart des guinéens n’en croient plus, ont toujours été tenus. Et, on continue à les écouter. Mais rien de concret ne se serait passé sur le terrain hormis le terrassement des terrains à l’intérieur du pays.
Réunis début de semaine dernière, les membres du Comité de pilotage de la 35ème édition de la Coupe d’Afrique des Nations 2025 ont à nouveau épluché la faisabilité de ce projet utopique, dit-on. D’énormes précautions auraient été prises pour mettre les choses en place, apprend-on.
Le ministre des Sports guinéens, par ailleurs président du COCAN, Lansana Béa Diallo, a tenu à éclairer les lanternes pour les journalistes présents au sortir de l’entrevue. L’ancien boxeur international a laissé entendre que les entreprises devant construire les installations sportives et quelques infrastructures connexes sont d’ores et déjà identifiées.
« Toutes les sociétés qui sont sélectionnées sont certifiées CAF et sont certifiées FIFA et ont l’expérience de construire des stades. Et donc elles ont toutes été certifiées que le processus dans lequel on va s’engager sera entre 18 mois et 24 mois maximum pour construire les stades et les villages CAN et les infrastructures connexes qui vont être mises en place », dixit-il. Propos décryptés par nos confrères de Guineefoot.
Ils sont nombreux les membres du Comité de pilotage de l’organisation de la Coupe d’Afrique des Nations Guinée 2025, qui sont optimistes quant à la faisabilité de ladite organisation. Alors qu’en réalité rien de pragmatique n’aurait été effectué sur le terrain.
Med Sesay