En Guinée-Bissau, les données de quelque 26 600 agents et 8 100 retraités de la fonction publique devront être traitées et suivies, d’ici novembre 2024, via une plateforme numérique basée sur la blockchain, une technologie numérique de stockage et de transmission d’informations sans autorité centrale.
L’une des premières en Afrique, cette plateforme a été mise en place par le gouvernement bissau-guinéen, avec l’appui du Fonds monétaire international (FMI) et son partenaire technologique Ernst and Young, un cabinet d’audit financier international.
Elle vise à favoriser l’amélioration de la gouvernance et de la transparence en matière de finances publiques, selon le FMI.
En effet, cette nouvelle solution blockchain a été lancée, dans une première phase, pour renforcer la transparence de la gestion de la masse salariale au sein des ministères des Finances et de l’administration publique.
Concrètement, la plateforme fonctionne grâce à la technologie de la chaîne de blocs, un registre virtuel qui stocke et échange des informations en toute sécurité de sorte qu’elles ne peuvent pas être modifiées.
La solution peut même détecter les écarts et déclencher des alertes en cas d’incohérence dans les informations relatives aux salaires.
Elle pourrait contribuer, en fin de compte, à créer une marge de manœuvre pour augmenter les dépenses en matière de santé, d’éducation ou d’infrastructures et pour le paiement de la dette.
dpa