Un mouvement de colère a éclaté ce lundi matin, au marché du Km36, dans la sous-préfecture de Manéah à Coyah. Plusieurs femmes ont manifestés pour protester contre la décision des autorités de les déguerpir du marché de la localité. A travers cette manifestation, ces femmes comptent attirer l’attention du chef de l’Etat sur ce qu’elles appellent magouille des autorités locales.
« Karim tella dis qu’il a fini de vendre ce domaine, il nous dit que le chef de l’état a déjà fini de signer les documents et même le préfet de Coyah. Le préfet n’a qu’a voir ce que nous sommes entraient de vivre, il y a des jours déjà nous ne faisons pas notre petit commerce. Karim tella dis que si nous ne quittons pas ce lieu, qu’il va nous emprisonner toutes« . a indiqué leur porte-parole M’balia Cissé.
Toutes habillée en rouge, ces femmes sont toutes vendeuses au grand marché du km36 dans la sous préfecture de Manéah à Coyah. Tôt ce lundi matin, elles ont envahies ce lieu de vente pour exprimer leur colère contre la décision des autorités de les déguerpir du marché de la localité. Ces femmes pointent du doigt les responsables du quartier qui selon elles, ont vendu cette partie du marché à un particulier.
Ils sont venus nous dire qu’ils ont fini de revendre ce domaine
« Que le chef de quartier a fini de revendre et que c’est le chef de l’état qui a signé les documents. Nous voulons que le président de la république vienne voire comment nous souffrons. Qu’il nous dise si ce lieux est à vendre ou pas, et si c’est à vendre qu’il nous montre ou nous pouvons chercher de quoi nourrir nos enfants » revendique Nagnouma Condé une vendeuse.
Sur le site, plusieurs matériaux de construction sont déversés, ces femmes disent manifester pour attirer l’attention du chef de l’Etat sur ce qu’elles qualifient de magouille des autorités locale.
C’est un lieu de vente qui sert aussi de terrain de football pour les jeunes du quartier. Eux aussi sont sortis pour exprimer leur mécontentement contre la vente du domaine.
Toutes nos tentatives pour avoir la version du chef de quartier, principal accusé dans cette affaire sont restées vaines.
Les femmes disent avoir été installés par les autorités locales d’alors, donc, pas question de quitter ce lieu de commerce.