Trois personnes sont mortes dans l’effondrement mardi d’une mine d’or artisanale dans le sud du Ghana, et les secours tentaient toujours de sauver un nombre important de personnes portées disparues, ont-ils indiqué mercredi à l’AFP.
« Pour l’instant nous avons retrouvé trois corps, deux femmes et un homme », a indiqué Isaac Gyasi, directeur régional de l’Organisation de gestion des désastres naturels (NADMO). « Mais nous ne sommes pas certains du nombre exact de personnes toujours bloquées sous les décombres. Tout le monde donne un nombre différent, certains parlent de 15, d’autres 40 ».
« Nous attendons que les pelleteuses arrivent. Cela prendra du temps mais nous le saurons », a-t-il ajouté. L’incident s’est produit à Breman, à trois heures de route à l’ouest de la capitale Accra, région orifère où prospèrent les chercheurs d’or illégaux.
Cette activité d’extraction dans des mines d’or artisanales et illégales, connue sous le nom de « Galamsey », a été interdite au Ghana en 2017 après une campagne appelant à stopper cette pratique ayant un impact négatif sur l’environnement, notamment les eaux et les forêts.
Le Ghana est le deuxième producteur d’or d’Afrique, après l’Afrique du Sud. L’industrie minière dans ce pays implique de gros acteurs mondiaux, mais les activités minières artisanales représentent un problème persistant. Les accidents y sont fréquents: en 2019, 16 personnes avaient été tuées dans l’effondrement d’une mine artisanale dans une autre région du pays.
AFP